Borders of the mind, Nikky Slocum-Bradley

Résumé du document

Nikky Slocum-Bradley a fait des études de psychologie dans les universités de Berkley, Kiel et Georgetown. Elle est chercheuse et membre du département « Comparative Regional Integration Studies Programme of the United Nations University » (UNU-CRIS). Ses recherches concernent l'identité :
- Les aspects socio-psycho-culturel de l'intégration régionale, spécialement dans le cadre conflit/paix.
- L'intégration régionale et la sécurité humaine.
- La construction sociale et le développement.

C'est un texte contemporain qui s'inscrit dans la lignée des évènements du 11 septembre, de la régionalisation et des replis identitaires dans le contexte de la mondialisation.

Extraits

[...] Critiques Critique interne Le chemin intellectuel de l'auteur est cohérent. Dès le début du texte, la structure est claire, l'auteur pose ses hypothèses et énonce le plan de son raisonnement. De plus, elle se tient à cette structure jusqu'à la fin du texte. Chaque thématique est abordée par une introduction, l'auteur développe ensuite le point de vue des deux courants. Ce n'est qu'après ça qu'elle développe sa propre vision. Notons qu'elle ne se contente pas simplement d'exposer les points de vue de ces courants, elle les développe et s'appuie sur d'autres auteurs pour illustrer son propos. [...]

[...] Borders of the mind, N. Slocum-Bradley Présentation de l'auteur et contextualisation Nikky Slocum-Bradley A fait des études de psychologie dans les universités de Berkley, Kiel et Georgetown. Chercheuse et membre du département Comparative Regional Integration Studies Programme of the United Nations University (UNU-CRIS). Ses recherches concernent l'identité : 1. Les aspects socio-psycho-culturels de l'intégration régionale, spécialement dans le cadre conflit/paix L'intégration régionale et la sécurité humaine La construction sociale et le développement. Contexte historique Texte contemporain qui s'inscrit dans la lignée des évènements du 11 septembre, de la régionalisation et des replis identitaires dans le contexte de la mondialisation. [...]

[...] Pour terminer la critique interne, notons également que comme il s'agit d'une introduction, l'auteur n'apporte pas de réelles réponses, mais offre une série de pistes qui motivent le lecteur à aller plus loin dans sa réflexion sur le rapport entre l'identité et son rôle dans le processus de paix. Critique externe Les idées de l'auteur sont en accord avec le contexte de l'époque car elle aborde les thèmes du repli identitaire dans le contexte de la mondialisation. Malgré une spécialisation dans le domaine de la psychologie, l'auteur inclut une approche multidisciplinaire dans son texte en se référant à de multiples auteurs d'autres disciplines. [...]

[...] L'étude de l'identité N. Slocum-Bradley insiste sur le fait que chaque discipline a sa propre définition de ce qu'est l'identité. Elle considère donc que l'identité est un concept large. Pour l'auteur nous sommes tous concernés par l'identité des acteurs ; les acteurs étant considéré en tant que n'importe quel individu, groupe ou institution pouvant entrer en interaction avec le pouvoir. Selon elle, le débat sur le concept d'identité peut-être décrit comme le débat opposant la nature à l'éducation/l'évolution. Elle expose son propos en utilisant un schéma destiné à montrer que le spectre présent entre les deux approches de l'identité recouvre une série de conceptions où la prédétermination a plus ou moins d'importance selon que l'on se trouve face à une approche plus ou moins déterministe ou constructiviste. [...]

[...] Ce texte n'apporte pas de réelles nouveautés par rapport au sujet mais il a le mérite de le poser clairement et d'ouvrir le débat en ce qui concerne l'identité dans ses rapports avec les situations de conflits et de paix. Questions Croyez-vous que le concept d'identité soit un concept limité ? Dans le cadre de la promotion de la paix pensez-vous qu'il est cohérent de mettre en place un processus de victimisation tout en prônant l'unification du reste de la société? Pensez-vous, comme l'auteur, que le simple fait de stigmatiser un groupe engendre la violence à son égard? [...]