Que sommes-nous en train de vivre actuellement? Une guerre de religions entre chrétiens et musulmans? Un conflit de civilisations entre l'Occident et le monde arabe? Et vers quoi cela nous mènera-t-il?
Roger Benjamin, dans un ouvrage en deux parties (une pour chaque partie du titre), tente d'apporter une réponse qui décrypte le présent pour expliquer théoriquement ce que sera le devenir de la scène internationale. Il affirme dès l'introduction qu'il n'y a actuellement ni guerre de religions, ni conflit de civilisations, mais une mutation de la sphère internationale qui nous mène à la constitution progressive d'une civilisation universelle, qui aura en retour des répercussions importantes sur la scène internationale.
Ce travail sur le livre Guerre de religions ou conflit de civilisations? se divise en trois parties : le compte-rendu du livre, un commentaire critique, et des réflexions personnelles.
[...] p34. Ibid. p 42. Ibid. p 45. Ibid. p 52. Ibid. p 56. Ibid. [...]
[...] Conflit de civilisations ? Dès le commencement de cette seconde partie, Roger Benjamin s'élève contre les thèses du choc des civilisations portées par Huntington. Si la Chine cherche à devenir une grande puissance, ce n'est pas parce que la civilisation chinoise ne peut subsister en harmonie avec la civilisation occidentale Il ne convient donc pas de mettre à jour un certain relativisme culturel : toutes les cultures se valent mais on peut cependant parler de progrès des civilisations (par exemple, l'affirmation progressive des droits de l'Homme dans la civilisation occidentale), notamment grâce à l'éducation. [...]
[...] p 75. Ibid. p 86. Ibid. p 11. Ibid. p 41. Ibid. p 85. Ibid. [...]
[...] p 73. Ibid. p 73. Castells, Manuel Le pouvoir de l'identité. Paris : Fayard. [...]
[...] Ainsi, il n'est pas surprenant de voir son analyse croiser la plupart des grandes écoles théoriques : on peut penser au réalisme, lorsqu'il nous parle d'un monde d'États poursuivant leurs intérêts dans un système de don contre don, également au libéralisme lorsqu'il met en avant l'émergence de blocs régionaux, encore au constructivisme, à propos des Arabes qui se jugent et se perçoivent face à l'Occident, ce qui conduit aux actions terroristes sur la scène internationale, enfin au transnationalisme avec les humanistes naturellistes. Au final, il devient impossible de cataloguer l'auteur dans l'une ou l'autre des approches institutionnelles des relations internationales. Réflexion personnelle L'approche développée par Roger Benjamin est très intéressante dans la mesure où elle présente les réflexions théoriques d'un homme plus inspiré par son passé de sociologue que par des schémas d'analyses institutionnels de la science politique en général, et des relations internationales en particulier. [...]
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