Cuba est une ancienne colonie espagnole, indépendante depuis 1898 et concédée aux États-Unis après la guerre entre les deux pays. La souveraineté a ensuite été offerte en 1902. Les États-Unis se ménagent cependant la base stratégique de Guantanamo et exercent un protectorat de l'île entre 1903 et 1934. Pendant cette période, le pays dépend économiquement de son voisin septentrional, notamment par l'intermédiaire des exportations de sucre et de tabac.
Entre 1933 et 1958, Cuba connut la présidence puis la dictature de Fulgencio Batista.
Mécontente de ce régime autocratique, la population s'en est prise au gouvernement américain, suspecté de le protéger. À partir de 1952, un jeune activiste entama une lutte armée. Aidé par Ernesto Che Guevara et son frère Raoul, Fidel Castro mena deux tentatives infructueuses de coup d'État. Ce n'est qu'en 1958 qu'il instaura un nouveau régime qui sera immédiatement reconnu par les États-Unis, à l'origine favorable à Castro.
Or, le programme du leader maximo était basé sur l'indépendance économique de l'archipel. Il s'agissait de se dégager de la main mise des États-Unis. À l'origine, Fidel Castro n'est pas de tradition marxiste ; il est nationaliste avant tout. Malgré l'autorisation d'un parti communiste cubain et la répression violente des partisans de Batista, Castro semble avoir un penchant pour les modérés. Par la suite, il se radicalise et Cuba devient un « satellite soviétique ». La tension entre Washington et La Havane est encore renforcée par l'accord commercial cubano-soviétique et la nationalisation d'entreprises américaines. Des mesures de rétorsion viennent s'ajouter aux mesures économiques. En mai 1960, Cuba se rapproche de l'Union soviétique en rétablissant ses relations diplomatiques avec elles. De son côté, l'URSS annonce que si son allié cubain est menacé, elle assurera sa protection par la bombe atomique. Selon Che Guevara, Cuba est officiellement rentré dans le camp socialiste.
[...] Lien avec la doctrine militaire de la riposte graduée Exécution de la mesure et règles d'engagement Couplage avec un ultimatum . Conclusion . Bibliographie Bonsoir mes chers compatriotes. Fidèle à sa promesse, le gouvernement a continué de surveiller de très près les préparatifs militaires soviétiques à Cuba. Au cours de la dernière semaine, nous avons eu des preuves incontestables de la construction de plusieurs bases de fusées dans cette île opprimée . Ces sites de lancement ne peuvent avoir qu'un but : la constitution d'un potentiel nucléaire dirigé contre l'hémisphère occidental ( ) . [...]
[...] Plus la crise est importante, plus les moyens militaires doivent être contrôlés de près. Ainsi, tout acte de nature militaire d'origine américaine devait expressément être soumis à l'autorisation du Président américain en personne. Le pouvoir militaire devait impérativement être soumis au contrôle politique. Il s'agit de coordonner le message politique et le message militaire. Comment les Soviétiques peuvent‐ils comprendre le signal d'apaisement donné par le Président Kennedy, alors que l'usage de la force vient l'étouffer ? Il faut être particulièrement attentif à la sensibilité (exacerbée) des belligérants en situation de crise . [...]
[...] Mécontente de ce régime autocratique, la population s'en est prise au gouvernement américain, suspecté de le protéger . A partir de 1952, un jeune activiste entama une lutte armée. Aidé par Ernesto Che Guevara et son frère Raoul, Fidel Castro mena deux tentatives infructueuses de coup d'Etat. Ce n'est qu'en 1958 qu'il instaura un nouveau régime qui sera immédiatement reconnu par les Etats‐Unis, à l'origine favorable à Castro . Or, le programme du leader maximo était basé sur l'indépendance économique de l'archipel. Il s'agissait de se dégager de la mainmise des Etats‐Unis. [...]
[...] Le premier poursuit l'action du second en ce qui concerne la préparation des exilés cubains en vue d'une éventuelle invasion du Cuba . L'idée était de faire renverser le régime communiste mis en place par un front de libération démocratique composé des exilés et des partisans de l'ancien dictateur moyennant un support matériel et technique américain. Sur base de la stratégie d'Allen Dulles, directeur de la CIA, un débarquement dans la Baie des cochons fut décidé. Le 15 avril 1961, des avions américains pilotés par des exilés tentèrent de détruire l'aviation castriste . [...]
[...] Il semble dès lors qu'il ne s'agisse pas de la raison centrale qui a poussé Moscou à armer massivement Cuba, même s'il est utile de garder sous protection une région à ce point stratégique . Deuxièmement, l'installation de ces missiles permet à l'URSS d'avoir un moyen de pression sur les Etats‐Unis pour débloquer la situation à Berlin dans un sens qui lui est favorable. Ceci pourrait alors faire basculer l'Europe dans le giron communiste . Enfin, troisièmement, on pourrait éventuellement expliquer le comportement russe par leur doctrine nucléaire qui vise à mener une guerre nucléaire tout en évitant la destruction totale de leur pays . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture