Les relations entre la France et l'Iran

Résumé du document

Au 31 décembre 2008, 871 Français étaient enregistrés en Iran. Localisée principalement à Téhéran, la communauté française est active dans l'industrie (énergie et automobile) et la banque. La France est, avec 8,5 % de parts de marché, le 3e fournisseur de l'Iran, lequel est son 27e client (son 3e client au Moyen-Orient). Le secteur automobile concentre près de 55 % des exportations françaises. Les entreprises françaises sont également très actives dans le secteur des hydrocarbures (contrats de buy-back, fourniture d'équipements), les transports ferroviaires et maritimes.

L'Iran, malgré ses nombreuses ressources, a toujours été un des théâtres principaux des affrontements géopolitiques du Moyen-Orient par le passé, ce qui a fortement bouleversé son commerce extérieur avec le monde occidental et donc la France. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Nous verrons tout d'abord un historique des relations franco-iraniennes jusqu'aux années 80, puis nous verrons l'aggravation des relations entre les deux nations après la révolution islamique de 1979, pour finir sur les perspectives d'avenir pour les investissements français en Iran.

Extraits

[...] Entre 2005 et 2007, les exportations françaises ont connu une forte contraction en valeur), mais les importations sont restées stables selon la Banque de France. Mais une chose est sure, le pays est en train de s'ouvrir au monde, et du fait de ses nombreuses ressources énergétiques notamment, c'est un pays ou il faudra investir, ce qu'à bien compris la France en en faisant un partenaire privilégié. Mais il est évident que si l'Iran veut que son économie redémarre, il lui faudra accepter les directives de l'AIEA en matière de nucléaire, et ainsi regagner la confiance des autres grandes puissances mondiales, et ainsi rebooster ses échanges commerciaux. [...]

[...] Le régime achète ainsi la bienveillance des états européens qui tous exigent le Buy-Back en Iran. La Valeur totale des importations en Iran s'est élevée à 26,6 Milliards de dollars en 2004. Les machines et équipements industriels les métaux et minéraux les produits chimiques de base et les produits agroalimentaires représentent les principaux postes à l'importation en Iran. Des améliorations pour la France L 'accord d'encouragement et de protection réciproque des investissements entre la France et l'Iran signé le 12 mai 2003 ouvre les deux pays à de nouvelles perspectives d'avenir. [...]

[...] Les relations franco iraniennes sont en très bons termes. De plus, le règne du nouveau Shah apparait prometteur, car il a été éduqué dans une école de langue française (à l'institut Le Rosey, en Suisse). Sans oublier que le langage politique et idéologique des hommes politiques iraniens est français. Malgré ces réserves, la France profite de l'augmentation du Macro économie 2 pouvoir d'achat de l'Iran suite au premier choc pétrolier en vendant sa technologie nucléaire, par un contrat signé en 1975 dans lequel Framatome se voit confier la construction de cinq centrales nucléaires et l'Iran se voit attribuer une participation dans Eurodif, une compagnie créée pour fournir de l'uranium enrichi. [...]

[...] Trois cents millions d'euros ont été investis, plus 20 millions d'euros pour importer des Mégane. L'équipementier de télécoms Alcatel a signé en 2004 un contrat dont le montant n'a pas été communiqué pour l'installation de connexions Internet à haut débit. Le réseau de télécommunications des tranches du champ gazier de Pars-Sud est aussi revenu à Alcatel. A tel point qu'en avril 2006 le gouvernement américain s'est demandé s'il n'allait pas opposer son veto à la fusion avec Lucent en raison des contrats d'Alcatel en Iran. [...]

[...] A près la première guerre mondiale, les échanges entre la France et l'Iran furent très positifs. Des projets français pour augmenter leur présence en Iran commencent à naitre: la création d'une banque française à Téhéran l'augmentation du nombre d'enseignants français la création d'un lycée français et une école d'agriculture l'ajout d'une section commerciale à la légation française la mise en place d'un service international de TSF pour contrer les services britanniques et allemands la publication d'un journal en langue française en Iran l'augmentation du nombre de consulats. [...]