4 questions concernant la politique de securite et de defense commune.
[...] Finalement l'UE n'a jamais « osé le pas » d'une intervention au sol dans le cadre de sa Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC) mais c'est plutôt résolue à construire une alternative sérieuse au régime officiel tout en reconnaissant comme un interlocuteur privilégié le Conseil National Syrien. Finalement, en 2017, l'ensemble des mesures coercitives n'a toujours pas porté ses fruits concernant le futur de ce pays. Comment la PESC/PSDC a-t-elle pris part dans le dossier iranien? Des mesures coercitives auraient pu être envisageables? [...]
[...] Quelles sont- elles ? En effet, dès octobre 2003, « un groupe de contact » permis l'instauration d'un canal de dialogue entre l'Iran et les puissances occidentales, représentée par deux membres de l'UE, la Grande Bretagne et la France. La PSDC trouvait ici son premier succès, pourrait-on dire. Cependant, en 2005 avec l'arrivée au pouvoir du président conservateur Mahmoud Ahmadinejad, la donne fut en quelque sorte changée et des mesures plus contraignantes à l'encontre de l'Iran furent misent au point. [...]
[...] Sujet : La politique de sécurité et de défense commune Quel est le lien entre les mesures coercitives prises à l'égard de l'Autriche en 2000 et la politique étrangère de l'UE? Le 31 juillet 2000, dans une déclaration commune, l'Union Européenne a mis en place une série de mesures coercitives à l'encontre de l'Autriche sur le plan politique et diplomatique. En effet, ces mesures consistèrent à la suspension de contacts officiels entre les autres membres de l'UE et l'Autriche mais aussi avec les ambassadeurs sans oublier l'absence concertée de soutien si un officiel autrichien souhaiter se porter candidat à une organisation internationale. [...]
[...] Comment la PESC/PSDC a t-elle pris part dans le conflit ukrainien? Comment les mesures coercitives à l'égard de la Russie ont-elles été prises? Le conflit ukrainien, qui commença le 21 novembre 2013 par de grandes manifestations dans le pays, et notamment à Kiev, place Maidan, en réaction à la décision du gouvernement ukrainien de pas signer l'accord d'association avec l'Union Européenne (UE). Cette dernière prit donc part intégrante dans le conflit en s'opposant violemment à la Russie, qui de son côté a favorisé, grâce à l'aggravation de la crise, à mobiliser les minorités russophones de l'est de l'Ukraine à souhaiter leur rattachement à la Russie voisine, comme ce fut le cas avec la Crimée et peut être dans un futur proche, la région du Donbass. [...]
[...] En effet, cette mission, vu comme la mesure principale de la PSDC dans cette crise, s'exerça à une mission d'assistance de ses forces de sécurité. Enfin, les mesures coercitives à l'encontre de la Russie ont été prises suite à son annexion de la Crimée, qui a été considéré comme une violation de la Constitution ukrainienne et du droit international. De fait, les sanctions ont d'abord visé des personnalités russes avant d'être plus contraignante dans le domaine de l'économie entre la Russie et l'UE. Ainsi, ces mesures doivent être considérés comme des mesures restrictives qui ont pour principalement comme objectif d'infléchir la politique russe. [...]
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