Pendant l'été 2005, les médias ont fait ressurgir une expression qui, au milieu des années 70, avait provoqué un véritable cataclysme à l'échelle planétaire. C'est l'expression « choc pétrolier ». La question qui se pose est : est-ce que la situation actuelle mérite ce qualificatif de choc pétrolier ? A-t-on à faire au même type de problème en ce qui concerne les matières premières ? A-t-on trouvé une solution qui soit meilleure que celle mise en avant il y a 30 ans ? (...)
[...] Une catégorie de pays va être totalement bénéficiaire de cette activité (les pays à rente pétrolière). Pour les pays du Nord (entreprises et ménages) ce n'est pas une bonne nouvelle ms ils ont les moyens de négocier. Lorsque le plafond sera à nouveau atteint, les pays de l'OPEP devront faire des concessions et augmenter la production. Les pays du nord ne laissent aucun recours aux pays les moins avancés, ces derniers n'ont aucun poids dans la négociation, ils subissent les oscillations. [...]
[...] A partir de cette date toute augmentation de la production reposera sur les épaules des pays de l'OPEP. Les pays du Moyen-Orient ont-ils les moyens de mettre à partir de cette date leur production en adéquation avec la demande ? Sur le plan géopolitique cela ne va-t-il pas entraîner des problèmes graves ? II/ Le pétrole n'est-il pas une occasion supplémentaire d'élargir le fossé nord-sud ? L'actu confirme que le pétrole est un atout stratégique. Le pétrole était à la baisse (56 dollars le baril). [...]
[...] Certains en sont convaincus : ils s'appuient sur les effets de l'augmentation du pétrole. Ils affirment que la hausse du pétrole a coûté 1,5 point de croissance à l'économie mondiale. Si on considère qu'on est en situation de choc pétrolier, il faut en connaître les origines. On est en présence d'origines radicalement différentes : 73 : guerre du Kippour (les pays arabes attaquent Israël). 79 : Révolution islamique Dans ces 2 cas l'origine est politique et religieuse avant d'être économique. [...]
[...] La richesse que l'on crée maintenant est faite d'activités moins consommatrices, cette baisse est liée aussi au fait que nous avons une utilisation beaucoup mieux maîtrisée de l'énergie. Inversement, dans les pays émergents, cette sagesse n'est pas atteinte car l'urbanisation est accélérée, ils sont en train de construire de gigantesques centres industriels qui ne sont pas économes en énergie. De plus, les moyens techniques de ces centres sont moins sophistiqués donc beaucoup plus dépensiers. Les rendements des centrales thermiques en Chine sont 7 à inférieur à ceux des européennes. [...]
[...] Pour d'autres, cette crise est conjoncturelle : la situation devrait s'améliorer et les prix devraient baisser si l'Irak s'apaise, si l'Iran règle ses problèmes en ce qui concerne le nucléaire, si la croissance chinoise freine, agrandissement des parcs de raffinerie, moins de cyclones tropicaux. Les actionnaires bénéficient de cette situation grâce à la spéculation. Il semblerait que le mal soit plus profond. Est-ce la fin du pétrole ? Les compagnies pétrolières pensent que non, elles pensent découvrir de nouveaux gisements. Elles pensent qu'on va pouvoir utiliser d'autres huiles. On a d'un côté les grandes compagnies pétrolières et de l'autre ceux qui sont censés être neutres, les experts de l'énergie. [...]
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