S'appuyant sur une économie vigoureuse, grâce notamment à l'héritage du Président Cardoso, sur une image internationale de marque et sur des entreprises leaders de leurs marchés, le Président Lula continue de faire du Brésil un acteur majeur des relations internationales. Au-delà du sommet de Londres, le Brésil est un des leaders des négociations au sein de l'OMC sur le thème agricole, il a été un fer de lance du combat des pays du « Sud » pour la diffusion des médicaments HIV, il est un des promoteurs du multilatéralisme à l'échelle mondiale. En effet, depuis plusieurs années, le Brésil noue des partenariats économiques et diplomatiques avec des pays extrêmement divers, qu'il s'agisse de ses plus proches voisins, de nombreux pays africains, ou même encore asiatiques, comme le Japon.
Soutenue par le gouvernement brésilien, Petrobras a pu se développer à l'abri de la concurrence sur son immense territoire. A la pointe de la technologie, l'entreprise est à même de conquérir des marchés sur l'ensemble de la planète. Sa transparence, sa gouvernance à l'image des majors occidentales et l'ambition de ses programmes d'investissements font de cette compagnie l'image de marque d'un pays émergent en passe de devenir une puissance industrialisée de premier plan.
[...] En effet, le Président souhaitait que son peuple, parmi les plus pauvres de la planète, puisse jouir des richesses du sous sol. Il estime alors que les compagnies, Petrobras la première, exploite ces richesses à un coût trop bas. On peut rappeler qu'à cette époque, la compagnie représente près de 20% du PIB bolivien des impôts perçus par le gouvernement des capacités de raffinement et 46% des réserves de gaz[25]. Suite au décret s'engage des négociations difficiles entre la compagnie et l'Etat. [...]
[...] mars 2009), Le Brésil est il en train de construire son propre pré carré ? RISAL, disponible sur le lien : http://risal.collectifs.net/spip.php?article2453 Nous présentons ici des éléments sommaires, utiles pour mettre en perspective le rôle de Petrobras sur le continent. Pour le récit complet du conflit, consulter : Sarah John de Sousa (Novembre 2006) Brasil y Bolivia: “Conflicto” sobre hidrocarburos FRIDE commentario Ibid. Zibechi R. (04/03/2009), brésil est il en train de construire son propre pré carré?”, Risal, disponible sur le lien : http://risal.collectifs.net/spip.php?article2453 Herodote (17/01/2009), El ascenso de Brasil : la estrategia de jugar en las grandes ligas y la estrategia a dos frentes http://forodeestudiantesygraduados.blogspot.com, disponible sur le lien : http://forodeestudiantesygraduados.blogspot.com/2009/01/el-ascenso-de- brasil-la-estrategia-de.html Source : FMI Marshall I. [...]
[...] Au-delà de ce contrat, Petrobras apparaît comme extrêmement active sur le continent, tout comme un certain nombre d'entreprises brésiliennes. En effet, comme l'illustre le tableau ci-dessous, les industries du BTP, des hydrocarbures et de l'industrie trouvent de nombreux débouchés en Afrique. Figure 7 : Les entreprises brésiliennes en Afrique[32] De manière plus détaillée, on peut noter que Petrobras est présente depuis 1979 en Afrique avec des implantations en Angola. Sa présence se fait sur de multiples secteurs puisque la compagnie participe tant à l'exploitation de certains blocs avec des compagnies étrangères qu'à la formation de techniciens locaux. [...]
[...] On peut mentionner également le fait que le Brésil et notamment Petrobras est très sollicité[33] par les pays africains pour le développement des biocarburants. Ainsi au Nigéria depuis 2006 des véhicules utilisent un carburant mixte. Ces sollicitations comme celles du Togo s'expliquent par plusieurs facteurs, parfois concomitants, comme l'absence de ressources en hydrocarbures, la faiblesse des capacités de raffinage, ou la volonté de stimuler l'agriculture locale. Figure 8 : Part dans le commerce Brésil/Afrique des différents Etats Du point de vue diplomatique, il faut noter que si le Brésil reste un partenaire économique de second rang[34] son image internationale est très positive auprès des pays africains. [...]
[...] Lors de son arrivée au pouvoir, Hugo Chavez a fait de la redistribution des ressources pétrolières un axe majeur de sa politique. Il alla même au-delà en faisant de la richesse du Venezuela un atout diplomatique. Via la compagnie pétrolière publique PDVSA, Hugo Chavez a conduit une petro- diplomatie[21][22] le poussant successivement à critiquer vertement les États-Unis, les menaçant de suspendre ses approvisionnements, se rapprocher de la Russie, de Cuba, lançant un programme d'échange médecins contre pétrole, de financer largement le MAS d'Evo Morales. [...]
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