Exposé de Sciences politiques consacré à la théorie du Soft Power et sa pertinence dans l'actualité des Etat-unis.
[...] ( KISSINGER Henry, L'Irak est une leçon pour les arabes http://www.maroc- hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_555/pdf_555/page06et07.pdf, dans Maroc Hebdo International, 555, du 25 avril au 1er mai 2003, 2p. ( PIOTR Romanov, Iran et Etats Unis : une guerre mais quand ? http://fr .rian.ru/analysis/20060413/45786568.html, 13/04/2006, 1p. ( RIA Novosti, Iran-USA: les négociations sur l'Irak reprennent, mais la position iranienne reste invariable http://fr.rian.ru/world/20071112/87673188.html, 12/11/2007, 1p. ( SIERRO Laurent, Après le Forum de l'IISS à Genève : Le smart power pour faire face aux défis du 21e siècle http://www.iiss.org/whats-new/iiss-in- the-press/september-2007/aprs-le-forum-de-liiss--genve, 09/09/2007, 1p. [...]
[...] Toutefois, celui-ci ne conduit pas nécessairement aux effets escomptés. Les limites du soft power Pour Joseph Nye, le combat qui oppose les Etats-Unis aux pays qui lui sont hostiles (ceux qualifiés de l'Axe du mal n'est pas un conflit de civilisations, mais une lutte dont l'issue est liée à la guerre civile qui se produit à l'intérieur même de la civilisation islamique, entre les modérés et les extrémistes. Les Etats-Unis gagneront seulement si les musulmans modérés gagnent. De la capacité à attirer les modérés dépend donc la victoire. [...]
[...] Il faut convaincre les gens de nous aimer Et de rappeler qu'il y avait un temps où le président, lorsqu'il s'exprimait, ne parlait pas seulement aux américains, mais au monde entier. A l'aube de ce nouveau millénaire, il est vital nous dit-il, que nous gagnions la guerre des idées dans le monde Et plus loin, il conclut : nous avons besoin de réussir à atteindre les hommes et les femmes ordinaires, dans leurs pays d'origine, et de les convaincre, encore une fois, que les Etats-Unis sont une force qui se doit d'être admirée Dans son deuxième livre consacré au soft power[13], qu'il publie quatorze ans après le premier, dans lequel il réaffirme le rôle primordial de ce dernier dans la réussite future des Etats-Unis, Joseph Nye relate l'anecdote suivante, selon laquelle en 2003, Donald Rumsfeld, alors secrétaire de la défense, répondit à un journaliste l'interrogeant sur son opinion quant au soft power : je ne sais pas ce que ça veut dire C'est justement ce point que Joseph Nye reproche à la politique américaine. [...]
[...] NYE Joseph, Soft Power : The Means to Success in World Politics, op.cit., p.35. NYE Joseph, The Chicago Tribune mai 2004. NYE Joseph, “Ignoring Soft Power”, The Chicago Tribune mai 2004. NYE Joseph, Soft power, the means to success in world politics, op.cit. Ibid., Preface p.IX. NYE Joseph, The Boston Globe (USA) août 1999. SIERRO Laurent, Après le Forum de l'IISS à Genève: Le "smart power" pour faire face aux défis du 21e siècle http://www.iiss.org/whats- new/iiss-in-the-press/september-2007/aprs-le-forum-de-liiss--genve, 09/09/2007, 1p. [...]
[...] L'usage que les Américains font de leur suprématie apparaît de plus en plus contestable. La reconstitution de leur hard power vient parallèlement saper les bases de leur soft power. Car les gains à court terme obtenus grâce au hard power semblent se solder par autant de pertes à long terme dans le domaine du soft power. Si pour Joseph Nye il est donc alors urgent que les Etats-Unis adoptent une politique qui soit plus favorable à leur soft power, reste que le succès de celui-ci ne contribue pas forcément pour autant à l'acceptation de la puissance Etasunienne. [...]
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