« Sociologie » est un terme mentionné pour la première fois par Auguste Comte au début du XIXème siècle. Celui-ci veut étudier les groupes sociaux en partant de l'observation des phénomènes sociaux. Cette sociologie classique vise à se démarquer de la philosophie ; elle n'émet pas de jugement. Elle est issue de la Révolution française et de la Révolution industrielle qui remodèlent la société : l'individu se positionne désormais au centre de celle ci.
A la fin du XIXème siècle, la sociologie classique trouve comme relais quatre auteurs primordiaux considérés depuis comme les « pères fondateurs ». Ce sont : Durkheim, Mauss, Weber et Simmel. Tous ont pour but de penser l'intégration et l'émancipation de l'individu dans la société. Ils se distinguent cependant les uns des autres par la démarche respective qu'ils adoptent. En effet, Durkheim et Mauss préfèrent le holisme méthodologique (ils pensent la primauté du collectif sur l'individu) alors que Weber et Simmel adoptent l'individualisme méthodologique (partir de l'individu pour penser la réalité sociale). Au sein même de ces courants, on trouve des divergences selon chaque auteur : par exemple, l'individualisme méthodologique de Simmel et différent de celui de Weber dans le sens où Weber ne pense qu'à partir de la rationalité de l'Homme alors que Simmel incorpore la psychologie à sa sociologie et insiste sur les interactions entre les individus comme constructeurs de la société.
[...] Les pères fondateurs et leur approche des relations internationales Sociologie est un terme mentionné pour la première fois par Auguste Comte au début du XIXème siècle. Celui-ci veut étudier les groupes sociaux en partant de l'observation des phénomènes sociaux. Cette sociologie classique vise à se démarquer de la philosophie ; elle n'émet pas de jugement. Elle est issue de la Révolution française et de la Révolution industrielle qui remodèlent la société : l'individu se positionne désormais au centre de celle ci. [...]
[...] Ensuite, il constate que les phénomènes internationaux ont une dynamique : leur nombre s'accroît. Enfin, les interdépendances entre les Nations s'intensifient à plusieurs niveaux : au niveau économique (se traduit par la montée du capitalisme), au niveau de la morale (les 14 Points de Wilson), la volonté des peuples à ne plus vouloir faire la guerre, à vouloir la paix, et la limitation des souverainetés nationales par le droit international public. Ce dernier constat est le plus important car il est générateur d'une morale supérieure à l'Etat. [...]
[...] Ceci crée des tensions identitaires au sein de la Fédération et conduit au refus de l'interdépendance nationale, soit au retour du nationalisme. On peut noter que son approche est très novatrice et dépasse largement celle de son oncle. Cependant, comme le précise F.Ramel4, on ne peut pas voir dans la conception maussienne de la Nation un prélude à celle développée par les théoriciens de l'interdépendance complexe au XXème siècle car Mauss ne pense pas les interdépendances comme des phénomènes nouveaux alors que Nye ou Keohane (théoriciens de l'interdépendance complexe) ne les envisagent qu'au sortir de la 2nde Guerre Mondiale. II. [...]
[...] Les conflits inter- étatiques sont de même nature que les autres. Cependant, on peut dégager une typologie des conflits : il y a l'opposition C'est un antagonisme entre deux acteurs mais qui respectent les lois établies, les normes. Il y a le procès : atteinte réelle à un droit mais les deux parties s'entendent sur l'arbitre de la situation. La concurrence économique : un conflit qui ne mobilise pas la force. La lutte : contraindre la volonté de l'autre ; peut conduire à son anéantissement. [...]
[...] Sont relayés ici les prémisses du paradigme réaliste classique que l'on retrouve au XX siècle chez des auteurs tels que Morgenthau, E.H Carr. La compassion et le pardon ne sont pas les outils adaptés à la politique. C'est pourquoi il justifie l'impérialisme allemand. Il emprunte le déterminisme biologique de Darwin quand il affirme que la lutte est une activité sociale nécessaire pour faire triompher sa propre résistance sur les autres : la lutte permet de sélectionner les meilleurs. Plus que cela, la lutte est inhérente à la nature humaine. En ce sens, la paix est utopique. Mauss, M. [...]
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