Le NOEI témoigne de la volonté des Etats tenus hors du système économique mondial de revendiquer une place. Né après la Seconde Guerre Mondiale, le système économique est alors institutionnalisé au sein du FMI, du GATT, de la BIRD et placé sous l'hégémonie des Etats-Unis. D'inspiration libérale, il ne permet pas aux pays nouvellement décolonisés de s'intégrer, et c'est dans cette perspective que le NOEI tend à devenir, mutatis mutandis, le pendant économique du mouvement des non-alignés.
La résolution 3201 (1974) de l'Assemblée générale des Nations Unies définit le NOEI comme un système fondé sur « l'équité, l'égalité souveraine, l'interdépendance, l'intérêt commun et la coopération entre tous les Etats, indépendamment de leur système économique et social, qui corrigera les inégalités et rectifiera les injustices actuelles, permettra d'éliminer le fossé croissant entre les pays développés et les pays en voie de développement ».
C'est ainsi dans le cadre de la CNUCED qu'en ont été élaborés les 15 principes généraux proposés par le groupe des 77, les 77 Etats à l'initiative du NOEI.
[...] L'impératif d'autres solutions complémentaires à l'APD Ces limites, alliées au problème de l'endettement des PED, conduisent à estimer que l'APD peut venir en appui au processus de développement, mais ne peut à soi seul le mettre sur les rails. Néanmoins, ce constat est déjà largement fait depuis les origines de la Conférence des Nations Unis sur le commerce et le développement (CNUCED), instituée en 1964. Celle-ci, qui rassemble les PED dans des cycles quadriannuels de réunions, insiste en effet dans ses travaux sur la promotion d'une organisation du commerce international plus favorable aux PED. [...]
[...] La notion de développement durable fait, quant à elle, son apparition sur la scène internationale en 1984. Ce développement répondrait aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs Acteurs et institutions Au niveau institutionnel, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) fait suite à la conférence de l'ONU sur l'environnement à Stockholm (1972). Au niveau des normes, on assiste à l'accroissement du nombre d'accords multilatéraux portant sur l'environnement. Parmi les 200 accords ratifiés à ce jour on en compte 20 comportant des dispositions économiques contraignantes. [...]
[...] Depuis 1973 la conjoncture ne fait que ralentir encore davantage les avancées du tiers-monde et renforcer les réticences des pays du Nord à réviser l'ordre international. En témoigne l'Accord multifibres signé en 1974 dans le cadre du GATT qui vise à réduire les importations de produits textiles en provenance des pays du tiers-monde L'altermondialisme I. Eléments de définition 1. Rappels historiques L'altermondialisme apparaît avec la crise de la dette dans les années 1980. Il ne prend pourtant l'ampleur que nous lui connaissons aujourd'hui qu'en 1994 avec la crise au Chiapas, puis plus tard avec la mobilisation de Seattle en 1999. [...]
[...] D'où l'échec relatif des dernières réunions internationales. exemples : le sommet du millénaire (2000), le sommet mondial du développement durable de Johannesburg (2002) Perspectives et conclusion : une absence de consensus pouvant présager une certaine inertie L'ordre interétatique est limité face aux problèmes globaux d'environnement. Les institutions (en particulier le PNUE qui souffre d'un mandat et de ressources limités) devraient-elles être renforcées (création d'une Organisation mondiale de l'environnement) ou les questions d'environnement devraient-elles plutôt faire l'objet d'initiatives nationales ou locales ? [...]
[...] Les gouverneurs délèguent une partie de leur pouvoir au conseil d'administration (FMI) ou conseil des administrateurs (BM). Ce conseil siège en permanence et est composé de 24 administrateurs nommés directement pour les 5 grands. Au FMI, la Russie, la Chine et l'Arabie Saoudite ont obtenu d'avoir leur propre administrateur. Les autres Etats doivent se rassembler au sein de circonscription, c'est-à- dire de groupes de pays. Ces administrateurs sont élus. Enfin, à la tête du FMI se trouve un directeur général (par convention européen) et à la tête de la BM un président (américain). [...]
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