Analyse géopolitique et socioculturelle de l'Italie et de la Norvège. L'étude de ces deux pays se consacre à l'aspect géographique, historique, économique et culturel.
[...] À l'est, après Rimini, la côte adriatique est bordée par des éperons qui ne laissent aucune place à la plaine. À l'ouest, la côte tyrrhénienne est constituée par la Campagne romaine (l'agro romano) et les marais Pontins qui sont longtemps demeurés des plaines marécageuses avant d'être bonifiés. Les Apennins méridionaux comprennent aussi de hauts sommets, notamment en Calabre avec le mont Pollino ( et le Sorino ( au nord, la Sila ( et l'Aspromonte ( au sud. Ils se prolongent au-delà du détroit de Messine et traversent la Sicile, où l'Etna ( témoigne d'une activité volcanique toujours dangereuse pour l'Homme. [...]
[...] Il choisit le président du Conseil qui est habituellement le chef du parti majoritaire à la Chambre des députés et dirige le gouvernement. Il doit obtenir la confiance du Parlement et gère les affaires du pays avec les ministres. - Pouvoir législatif Le pouvoir législatif est détenu par la Chambre des députés et le Sénat. Les 315 sénateurs et les 630 députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans. À la suite des scandales des années quatre-vingt-dix, la réforme électorale de 1993 a limité l'usage de la proportionnelle. [...]
[...] Ils sont en conflit permanent avec les Italiens restés fidèles à l'Église catholique. Cette atmosphère de guerre religieuse perdure jusqu'à la conversion officielle d'Aribert Ier (1641-1661) au catholicisme, puis prend un tour plus politique en raison de l'éloignement de Byzance, de la prise d'indépendance des duci et de la montée en puissance du pouvoir papal, en particulier grâce à Grégoire le Grand qui soutient la primauté ecclésiastique de Rome. Cependant, les querelles religieuses byzantines fragilisent l'exarchat de Ravenne. Les Lombards en profitent et leur roi Liutprand (1712-1744) envahit le duché de Rome pour venir en aide aux catholiques menacés par une rébellion iconoclaste. [...]
[...] En 1867, une nouvelle tentative de Garibaldi pour prendre Rome est mise en échec à Mentana novembre), cette fois-ci par les Français. En 1870, les revers de la guerre franco-allemande obligent Napoléon III à rapatrier ses troupes. La question romaine va être enfin réglée : le général Cardona entre dans la Ville éternelle le 20 septembre et Pie IX se réfugie au Vatican. Un plébiscite, le 2 octobre, confirme cette annexion et Rome devient la capitale du royaume italien. Trente et Trieste, les terres irrédentes (c'est-à-dire non rachetées), restent dans l'escarcelle autrichienne. [...]
[...] En effet, jusqu'au milieu du XIe siècle, la collaboration des deux puissances assure la cohésion de l'édifice politique impérial. Mais l'essor économique des villes et les idées de réforme alimentées par les mouvements monastiques va rompre cet équilibre. Le pape Grégoire VII (1073-1085) revendique son autonomie et sape l'autorité impériale en refusant tout contrôle laïc sur l'Église. Il déclenche ainsi la querelle des Investitures entre l'empereur et le pape, différend qui n'est réglé qu'avec le concordat de Worms, négocié en 1122 sous le pape Calixte II (1119-1124). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture