UE Union Européenne, PSDC Politique de sécurité et de défense commune, PESC Politique étrangère et de sécurité commune, BRICS Brazil Russia India China South Africa, traité de Lisbonne, missions de Petersberg
La stratégie de l'Union européenne face aux BRICS consiste à promouvoir ses valeurs fondamentales et à ancrer son « power », sans souhait particulier d'en faire des partenaires stratégiques. En réalité, les BRICS ont des principes qui vont à l'encontre de ceux qui sont véhiculés par l'Union européenne, c'est la raison pour laquelle cette dernière entend manifester son désaccord et son positionnement. De plus, l'Union européenne veut placer cette nouvelle puissance émergente en situation de défaillance afin de faire pression sur elle et qu'elle adopte la même politique que celle poursuivie par l'UE.
[...] Les études européennes - PESC et PSDC Y a-t-il une subtile pertinence politique pour l'UE à utiliser des mesures coercitives à l'égard des BRICS ? Illustrez dans la mesure du possible Sur la scène internationale, l'Union Européenne a tendance à être concurrencée par de nouvelles puissances émergentes, les BRICS. Les pays qui constituent ce nouveau groupe émergent sont d'une part le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud, et d'autre part la Russie, la Chine. La stratégie de l'Union Européenne face aux BRICS consiste à promouvoir ses valeurs fondamentales et à ancrer son « power », sans souhait particulier d'en faire des partenaires stratégiques. [...]
[...] La puissance correspond à l'intentionnalité, au conflit et à la domination. L'Europe n'est pas une puissance au sens propre du terme en ce qu'elle n'est pas capable d'assurer sa propre sécurité. En outre, l'UE est dotée d'une « mission civilisatrice » qui tend à renforcer son déficit de puissance, qui est stigmatisé par R. Kagan. Et les différentes versions de la SES ne peuvent pas être considérées comme des réponses à ce déficit dans la mesure où les capacités octroyées à l'UE sont essentiellement civilistes. [...]
[...] L'instauration de mesures coercitives à l'égard des BRICS tend donc à relever d'une subtile pertinence politique en ce qu'elle permet de promouvoir les valeurs fondamentales de l'UE sur la scène internationale et à faire pression sur les puissances émergentes afin qu'elles respectent ces principes. La PESD/PSDC permet-elle un dépassement des tâches de Petersberg pour transformer l'UE en alliance militaire ? Quelles réponses sont-elles proposées à cet égard par les SES, le traité de Lisbonne, les auteurs de doctrine ? L'Europe, au.fil du temps a élargi son cadre d'action. En effet, initialement. [...]
[...] En effet, selon Howorth et Menon l'Union Européenne n'est pas une alliance militaire au sens propre du terme dans la mesure où elle s'analyse plutôt comme un outil de gestion civile des crises permettant l'instauration d'un dialogue et d'une négociation entre les parties belligérantes. La Stratégie Européenne de Sécurité de l'Union Européenne repose donc sur une approche politique étendue en dépit d'une approche strictement militaire. Par conséquent, bien que la PSDC a permis d'élargir les tâches de Petersberg, elle n'a pas permis de transformer l'UE en une réelle alliance militaire dans la mesures où les solutions proposées par auteurs de doctrine, les SES et le traité de Lisbonne relèvent plus du domaine civil que militaire. [...]
[...] COOPER d'une part parce que la PSDC est une coopération intergouvernementale qui repose sur les seules volontés des États membres et d'autre part parce qu'elle ne dispose pas de capacités militaires pleines et entières. Les différentes versions de la SES peuvent-elles être considérées comme des réponses au déficit de puissance de l'UE stigmatisé par R. Kagan ? Le projet européen ne coïncide pas avec l'idée même de puissance. L'énigme de l'Union Européenne repose donc dans l'idée d'un refus d'une puissance au sens classique du terme, dans le mesure où l'UE n'a pas été créée dans le but de dominer mais de transcender les États. [...]
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