Etudes de cas, dissuasion, doctrine nucléaire, après-guerre froide, époque de la bipolarité, armes nucléaires
La dissuasion a toujours existé, instrument de sécurité classique. Avec le phénomène nucléaire, elle a pris une signification nouvelle, l'important avec les armes nucléaires c'est leur existence, en principe elles ne sont pas faites pour être utilisées. Sauf que la dissuasion nucléaire est assez compliquée, il ne suffit pas d'avoir des armes nucléaires. Une puissance nucléaire doit définir pour elle-même dans quelles circonstances elle pourrait l'utiliser et elle ne doit pas être amenée à enclencher un affrontement nucléaire pour un conflit. Chaque puissance nucléaire doit établir une stratégie et informer les autres sur les limites à ne pas franchir. Il faut une menace assez crédible pour que l'adversaire renonce à faire un certain nombre de choses. Mais en même temps, il faut laisser un certain doute sur les limites à ne pas franchir, si on est trop précis l'adversaire peut penser que ce qui n'est pas interdit est alors autorisé.
[...] En 2012 : déploiement de missiles intercepteurs en mer. D'ici 2015 : missiles plus puissant dans les Balkans (Roumanie), et en 2018 : installation d'un dispositif plus sérieux pour intercepter des missiles intercontinentaux. La principale innovation d'Obama est sur les alliances : protection intégrale des pays de l'OTAN par ce système. Autre innovation : Obama a même proposé à la Russie elle-même à collaborer sur ce projet : accord conclu avec la Russie en 2010. Les choses se sont envenimées en novembre 2013 : dès l'accord avec l'Iran, plus de menace Iranienne, donc pas besoin de ce bouclier. [...]
[...] Sauf que la dissuasion nucléaire est assez compliquée, il ne suffit pas d'avoir des armes nucléaires. Une puissance nucléaire doit définir pour elle-même dans quelles circonstances elle pourrait l'utiliser et elle ne doit pas être amenée à enclencher un affrontement nucléaire pour un conflit. Chaque puissance nucléaire doit établir une stratégie et informer les autres sur les limites à ne pas franchir. Il faut une menace assez crédible pour que l'adversaire renonce à faire un certain nombre de choses. Mais en même temps, il faut laisser un certain doute sur les limites à ne pas franchir, si on est trop précis l'adversaire peut penser que ce qui n'est pas interdit est alors autorisé. [...]
[...] Mais la dissuasion serait quasiment impossible à gérer s'il y a trop de joueur, de puissance nucléaire. A la fin de la bipolarité se développe un nouveau type de doctrine : stratégie du fort au fou, les vieilles puissances nucléaires se disent rationnelles, mais estiment que les autres non. Le Russie n'est pas considérée comme une menace directe. Depuis la guerre froide les négociations entre Etats-Unis/ Russie se sont orientées cette fois-ci vers un véritable désarmement. Tout en maintenant tout de même une parité entre les deux puissances, de plus elles voulaient toute deux maintenir leur avance par rapport au reste du monde. [...]
[...] Il impose aux deux grandes puissances de conserver seulement 1550 armes tactiques. Il y a peu Obama a dit vouloir négocier une nouvelle réduction avec la Russie, il voudrait encore réduire d'un tiers les armes tactiques : plus que 1000 armes actives. Arguments : plus d'économie et ne compromettra pas la sécurité nationale. Proposition accueillit froidement par les autorités Russes qui n'ont pas voulus donner suite. La fin de la guerre froide a permis d'assister à la fin de la course, à un désarmement, à une réduction des armes tactiques. [...]
[...] Défaut de cette doctrine : trop rigide, logique du tout ou rien, super dangereux. A partir de 1962 (détente, après crise de Cuba) : le président Kennedy et son secrétaire à la défense, MacNamara ont définis une nouvelle doctrine : la doctrine MacNamara / doctrine de la riposte graduée : doctrine officielle de l'OTAN (organisation du traité atlantique nord) jusque 1991. Complètement différente : en cas d'attaque par l'URSS les Etats-Unis riposteraient de façon proportionné, adapté. Possibilité de moduler leur riposte en fonction des réactions de l'adversaire. [...]
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