À l'heure où du côté américain, Donald Trump a fait le choix de ne pas se retirer d'Afghanistan et de renforcer les forces américaines sur le terrain, il semble donc pertinent d'analyser les réponses proposées par la France et le Royaume-Uni sur le plan diplomatique face au terrorisme.
[...] la diplomatie de la France manque de clarté et de cohérence. Enfin, selon Gomart (2015, p. l'outil militaire français est saturé et surexposé, ce qui remet en cause son efficacité sur le plan opérationnel, de la même manière que l'était l'armée britannique suite aux opérations en Irak et en Afghanistan La voie diplomatique face au terrorisme Etant donné l'échec de la solution militaire, le Hard Power, face au terrorisme, il ressort que « seule la voie diplomatique mettra fin aux attentats » pour reprendre l'expression de Mathieu Guidère (2016), professeur d'islamologie de l'université de Toulouse 2. [...]
[...] À l'heure où du côté américain, Donald Trump a fait le choix de ne pas se retirer d'Afghanistan et de renforcer les forces américaines sur le terrain, il semble donc pertinent d'analyser les réponses proposées par la France et le Royaume-Uni sur le plan diplomatique face au terrorisme. La première partie est ainsi consacrée à l'échec du Hard Power, à savoir la solution militaire, face au terrorisme. La seconde partie traite de la voie diplomatique mise en place par la France et le Royaume-Uni contre le terrorisme. [...]
[...] Toutefois, cette diplomatie française fait face à de nombreuses incohérences et aveuglements comme l'affirme Bapt (2016, p. que ce soit au travers l'intervention militaire franco-britannique irréfléchie en Libye, conduisant au chaos ou bien celle proposée dès 2012 pour renverser le président syrien Bachar el-Assad. De même, Ayad (2015) dénonce le manque de lisibilité de la diplomatie française sous Hollande suite à la vente des Rafale à l'Égypte, en raison de son manque de réalisme et de morale. De plus, selon Levallois (2016, p. [...]
[...] En outre, elle s'est lancée dans une guerre contre le terrorisme comme l'énonçait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en janvier 2013 au moment de l'opération Serval au Mali. Dans ces conditions, et comme le souligne Nabli (2015), une telle stratégie offensive mise en place sous la présidence Sarkozy et poursuivi sous Hollande, rejoint la doctrine américaine, initié par W. Bush, de lutte contre les terrorismes (Global War on Terror). Autrement dit, il s'agit là d'une nette rupture avec la voie diplomatique traditionnelle française de non alignement sur les Etats-Unis, initiée par De Gaulle et poursuivie sous Mitterrand. [...]
[...] Il s'est ainsi aligné sur les positions du président américain W. Bush de 2001 à 2007, au nom de la solidarité transatlantique, en déployant dès 2003 des forces armées en Irak et Afghanistan. D'un autre côté, la France représente pour le Royaume-Uni le partenaire privilégié en Europe en matière de sécurité et de défense. Ainsi, les accords de Saint-Malo en 1998 ont permis l'établissement d'une « entente amicale » entre ces deux pays permettant d'intervenir en Afrique et d'être plus influents dans l'UE et à l'ONU. [...]
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