Chine-Afrique, partenariat sud-sud, coopération sino-camerounaise, 1971-2013, Cameroun, Chine, partenariat bilatéral
Le partenariat Chine-Afrique entre dans le cadre de la coopération multilatérale. Ce multilatéralisme apparait aujourd'hui dans les champs des relations internationales contemporaines comme une panacée pour toutes entités étatiques qui aspirent à une éventuelle prospérité sociale. En effet, s'ouvrir aux autres est une option sans alternatives au regard des leçons tirées sur les corollaires de l'autarcie ou de l'isolationnisme politique. La coopération sino-camerounaise entre en droite ligne dans cette dynamique. S'il faut donner un jugement de valeur, la Chine aujourd'hui est un pays « développé » ; tandis que le Cameroun est encore un pays en voie de développement (PVD). À l'ombre de ce constat, il se trouve qu'il y'a disparité au niveau de la puissance économique : celle de la chine est nettement supérieure à l'économie du Cameroun. Fort de ce constat, ce travail est un regard croisé sur le déploiement chinois vers ses homologues africains en général et celui du Cameroun en particulier. Bien que des liens historiques unissent ces partenaires de longue date (impérialisme, colonisation, décolonisation...), cette coopération va connaitre une évolution en dent de scie jusqu'en 1990 ; année de la chute du bloc soviétique et le triomphe du capitalisme. À partir de cette période, la Chine va opter pour le libéralisme de ses marchés. C'est sans doute la raison pour laquelle l'axe Yaoundé-Beijing va se fortifier, qui constitue de nos jours l'alliance de cette politique de rapprochement prônée par les Présidents chinois et camerounais.
[...] Ainsi voyait le jour une coopération de type sud-sud puisqu'elle engageait deux États à l'époque encore économiquement faibles. La Chine, alors communiste était encore plongée dans un marasme structurel, politique et économique. Elle n'attirait pas l'attention, celle de l'Occident dans le cas d'espèce. Tout au plus, elle venait de se procurer l'arme atomique, et afin de ne pas la laisser divaguer et se retrouver dans la liste des Etats voyous il fut nécessaire de se lier d'amitié avec elle. La brèche ouverte sur elle, notamment son admission en 1971 au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et les visites du Président Richard Milhous Nixon qui s'en suivirent en 1972 et en 1976 allèrent dans ce sens. [...]
[...] La coopération sino-camerounaise entre en droite ligne dans cette dynamique. S'il faut donner un jugement de valeur, la Chine aujourd'hui est un pays développé ; tandis que le Cameroun est encore un pays en voie de développement (PVD). À l'ombre de ce constat, il se trouve qu'il y'a disparité au niveau de la puissance économique : celle de la chine est nettement supérieure à l'économie du Cameroun. Fort de ce constat, ce travail est un regard croisé sur le déploiement chinois vers ses homologues africains en général et celui du Cameroun en particulier. [...]
[...] Entre le dénigrement médiatique que l'Occident sème à l'égard de la Chine, et qui n'est toujours pas dénuée d'une certaine vérité, d'une part, et d'autre part le silence de la Chine qui dissimule parfois mal le principe selon lequel Relations Internationales, il n'y a point d'amis, il n'y a que les intérêts quelle analyse ou interprétation africaine faire en effet de la coopération sino-africaine? Quel est le fondement de la Chine-Afrique ? Ou encore : la coopération sino-africaine peut-elle être considérée comme une planche de salut pour les pays africains et du Cameroun en particulier, qui sont encore à la traine dans le développement et qui se ne sont que longtemps pleins des tours peu amicaux que leur ont joué leur partenaires traditionnels de l'Occident européen ? [...]
[...] Ce montant était destiné pour le financement des projets de coopération technique entre elle et le Cameroun[28]. En mars 2008, le MINEPAT va également assister à la table ronde sur la construction du barrage hydro-électrique de Lom Pangar[29] en Chine qui est financé par une banque chinoise. Le 24 mars 2010, à l'occasion de la visite officielle de Son Excellence JIAN QINLING, le président du Comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), huit nouveaux accords viennent étoffer la coopération économique entre la Chine et le Cameroun. [...]
[...] En effet, les structures politiques et économiques héritées de la colonisation, et même de la décolonisation, ainsi que la survie de l'économie de traite rattache le Cameroun à la France après 1960. La France à son tour va continuer[12] à assurer dans ses grandes écoles, notamment l'École Nationale d'Administration de Paris (ENA) et surtout l'Institut des hautes études d'outre-mer (IHEOM), la formation des cadres administratifs et de diplomates pour le compte de l'État camerounais, qui par décret 9 du 19 janvier 1960 avait créé son ministère des Affaires étrangères[13]. [...]
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