Ce premier niveau s'intéresse aux chefs d'États et de gouvernement. Dans ce cadre nous allons nous intéresser aux qualités des décideurs. Cette partie de l'analyse se penche donc sur la psychologie et la façon de penser des dirigeants des pays membres du conseil européen, cela afin de répondre à la question suivante : qui contrôle ces gouvernements ?
[...] Viktor Orban, quant à lui, a tenté, dans la logique du Groupe de Višegrad qui suit une logique contre l'arrivée des migrants sur le sol hongrois en premier lieu et globalement sur le sol européen, naturellement de bloquer cet accord en menaçant de bloquer tout accord. En tout état de cause, cet accord ne peut pas satisfaire les positions qu'il défend pour la Hongrie et pour le groupe dit de Višegrad. Il en va de même pour Giuseppe Conté, le nouvel homme fort italien tout juste nommé à la tête de l'Italie depuis le 1[er] juin 2018. [...]
[...] Ainsi, un tel accord a des répercussions sur les relations bilatérales entre l'Europe d'une part et les zones de départ comme peut l'être la zone sahélienne par exemple. C'est pour cela qu'il existe des négociations avec les pays concernés pour tenter de trouver des réponses (économiques, politiques et sociales) afin de limiter les velléités de départ. Cependant, cela implique aussi des tensions avec d'autres partenaires comme les Etats-Unis par exemple. En effet, le populiste Donald Trump n'a pas hésité à commenter ce type d'accord qu'il considère lui même comme négatif. [...]
[...] Tout comme Viktor Orban, il a tenté de bloquer cet accord jusqu'au dernier moment. De fait, pour ce dernier, en accord avec les positions politiques qu'il défend, il ne peut pas considérer cet accord comme une réussite. Deuxième niveau : l'État, les facteurs internes Comme nous avons pu le voir au niveau de certains chefs d'états, l'accord du 28 juin 2018 a de facto des répercussions au niveau interne des États. Prenons le cas de la France et de l'Allemagne qui représentent les pays dits progressistes plutôt favorable à un accueil mieux contrôlé des demandeurs d'asiles et des migrants. [...]
[...] Sujet : Analyse de l'accord du Conseil européen sur les migrants en date du 28 juin 2018 En Rouge : l'ajoût de votre IV I. IV. Analyse par niveau de l'accord : Premier niveau : individuel : les chefs d'États et de gouvernements des pays membres du conseil européen Ce premier niveau s'intéresse aux chefs d'États et de gouvernement. Dans ce cadre nous allons nous intéresser aux qualités des décideurs. Cette partie de l'analyse se penche donc sur la psychologie et la façon de penser des dirigeants des pays membres du conseil européen, cela afin de répondre à la question suivante : qui contrôle ces gouvernements ? [...]
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