Philippe Zarifian commence par mettre en évidence le fait que nous avons une connaissance relativement plénière des différents aspects de la Terre (son exploration est complète et nous pouvons en esquisser aisément une représentation) et par conséquent que nous en savons sa « finitude ».
Par ailleurs, il souligne le fait que la Terre constitue notre seul lieu de vie dans la mesure ou nous ne sommes pas encore capables d'en trouver un autre (immigrer sur une autre planète ou habiter les fonds marins n'est pas encore possible).
Il est par conséquent surprenant de constater que la prise de conscience d'appartenance à la planète Terre est à ce point réduite aujourd'hui. Mais, dans un même temps, avec l'émergence d'une conscience écologique et l'apparition du concept de « risque » la thématique de l'environnement est pour ainsi dire d'actualité. Car le travail de la communauté scientifique a réussi à instauré la véracité de certains faits (aujourd'hui les conséquences du réchauffement climatique ne sont plus remises en question) (...)
[...] Car le temps devenir est un temps de mutations l'action y est d'autant plus nécessaire lorsque que les dégradations vont crescendo. -Transformer le temps devenir en un symbole social afin que l'humanité soit amenée à agir sur son pouvoir de faire advenir les choses. Mais vient dans un même temps la question de l'existence d'un tel acteur capable de réaliser cette transformation. P.Z pense qu'il existe Cet acteur, c'est nous. Ce nous qui caractérise cet agir commun n'a aucune expérience passé par conséquent tout reste à faire. [...]
[...] Zarifian montre ici que le désir de paix est un fantastique levier de puissance et de lutte contre les forces de domination. Retour sur la mondialité Nous avons vu que les lignes de tensions et d'enjeux constituent le dynamisme de la mondialité. Nous sommes de la même humanité et nous avons les mêmes problèmes et espoirs, ainsi qu'une solidarité de devenir Il existe une multiplicité d'affrontements c'est-à-dire qu'on ne peut rien réduire à un seul problème et que toute synthèse est impossible. [...]
[...] Le passage de l'une à l'autre a été un énorme progrès, mais désormais, c'est la société elle-même qui est en crise. L'auteur émet l'hypothèse que la société moderne devient traditionnelle et donc oppressive ; la distinction entre communauté traditionnelle et société moderne n'est plus valable. Il s'interroge alors sur ce qui prend la place de la société. Selon lui, l'individualité sociale, qui émerge de rapports sociaux définissant la pensée de l'individu, remplace l'individu. Mais parler d'individualité sociale alors que la société semble être une fiction est délicat. [...]
[...] Mais pour Zarifian, la géostratégie n'est pas une explication satisfaisante à ce régime de guerre. Elle est centrée sur les Etats-Unis alors que d'autres gouvernements sont engagés et ne suivent pas cette orientation géostratégique. Le gouvernement américain n'est pas seul responsable de ce régime de guerre. De plus, l'explication géostratégique ne permet pas de comprendre le front interne c'est-à-dire la mise en place d'une société sécuritaire de contrôle, contrôle qui se présente sous la forme de comptes à rendre couplée à une sécurisation de l'Etat. [...]
[...] En découle une opposition entre la mondialité et la globalisation. Chapitre IV Derrière l'individu affaibli, l'individualité grandissante Expérience et comportement de la jeunesse Le caractère rebelle attribué à la jeunesse n'est pas une nouveauté ; il représente une revendication d'autonomie bien illustrée par mai 1968 et les années suivantes, touchant l'ensemble des domaines de la vie sociale et particulièrement le domaine professionnel (réduction du temps de travail, considération de l'autonomie et de la responsabilité comme les critères du niveau de qualification Mais ces transformations au sein de l'entreprise ont été lentes voire étouffées, si bien que la génération du baby-boom s'est pliée à un certain conformisme. [...]
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