Il ne s'agit ni de ventes à proprement parler, ni d'armes au sens strict du terme : ce qu'on comptabilise, ce sont les transferts (d'un pays à un autre) qu'on évalue non pas au prix effectivement payé pour l'équipement (qui varie considérablement en fonction des méthodes employées, du temps de production, de l'échéance de la transaction et n'est pas accessible la plupart du temps) mais à sa valeur en dollars constants (1990), valeur qui comprend les programmes d'aide militaire, les prêts, éventuellement les parties de rechange et tous les services accompagnant les opérations.
Ce que les instituts de recherche considèrent comme armes susceptibles d'être vendues légalement, ce sont les armes conventionnelles, c'est-à-dire à quelques nuances près (tonnage, calibre) les catégories répertoriées par le Registre des Armes classiques des Nations Unies (UN Register of Concentional Arms) :
Avions et hélicoptères de combat
Véhicules blindés de combat (tanks et véhicules de transport des troupes)
Flotte supérieure à 750t (100t avec une artillerie de 100mm pour le SIPRI)
Artillerie de calibre supérieur à 100mm
Missiles et lance-missiles avec une portée supérieure à 25km
Le SIPRI comptabilise tous les missiles propulsés et guidés avec des têtes explosives conventionnelles, et exclut toutes les roquettes non guidées, les bombes non propulsées, les mines, les torpilles, les drones et véhicules aériens sans pilotes, sans parler des armes légères et des munitions, des services et des composants car ces éléments sont les plus difficiles à suivre de façon globale.
Les estimations sur les ventes d'armes dans le monde divergent considérablement :
SIPRI : mode de calcul spécifique et plutôt restrictif Þ 25,2 milliards de $ constants (1990) en 1997 contre 22,5 milliards de $ en 1996.
Institut d'études stratégiques de Londres (International Institute for Strategic Studies) Þ 46,3 milliards de $ constants (1997) en 1997 contre 41,4 milliards en 1996.
En tout cas, les 2 instituts s'accordent sur la progression de 12% du commerce mondial des armes entre 1996 et 1997.
[...] ) et très générales. Toutefois pays supplémentaires ont précisé à la fois leurs importations et leur exportations en 1998 (notamment Jordanie, Qatar, Libye) ce qui est encourageant étant donné la pression exercée par l'Egypte pour que les Etats membres de la Ligue Arabe ne répondent pas tant que le registre n'est pas élargi aux armes de destruction massive (ce qui favorise Israël). Mais le problème principal est que les informations fournies par les pays exportateurs et les pays importateurs sur leurs transferts bilatéraux sont très souvent contradictoires (USA-Danemark, Russie-Arménie)! [...]
[...] Þ Quand on veut se battre et tuer, on n'a pas besoin de beaucoup d'armes, ni d'armes sophistiquées. PARADOXE : alors que les armements deviennent de + en + coûteux et sophistiqués, la plupart des victimes de conflits meurent tuées par des armes presque rudimentaires. II) . s'accompagne de nouveaux défis Une plus grande transparence? Divers indices permettent aujourd'hui de penser que l'on se dirige vers une plus grande transparence dans le domaine des ventes d'armes Le registre des armes classiques des Nation Unies Þ Permet aux Etats de faire connaître leurs transferts de types d'armes principales. [...]
[...] L'Asie est passée de 31 à 49% des livraisons d'armes entre 1988 et 1997. C'est surtout l'Asie du Nord-Est (Taiwan, Corée du Sud, Chine) qui achète le + d'armes, avec 30% des importations mondiales en 1997. Þ Effets contrastés de la crise asiatique sur les achats de matériel militaire : les achats de Taiwan et de la Chine n'ont pas diminué sensiblement (conflit). La Corée du Sud a été davantage touchée par la crise (des programmes d'achats de sous-marins et d'avions légers ont été suspendus et le budget de la Défense a été réduit de en 1998). [...]
[...] Þ Les estimations sur les ventes d'armes dans le monde divergent considérablement : _ SIPRI : mode de calcul spécifique et plutôt restrictif Þ 25,2 milliards de $ constants (1990) en 1997 contre 22,5 milliards de $ en 1996. _ Institut d'études stratégiques de Londres (International Institute for Strategic Studies) Þ 46,3 milliards de $ constants (1997) en 1997 contre 41,4 milliards en 1996. En tout cas, les 2 instituts s'accordent sur la progression de 12% du commerce mondial des armes entre 1996 et 1997. La progression relative des ventes d'armes . [...]
[...] _ GB : progression de seulement en 1996 à 10% en 1997 des ventes d'armes (SIPRI) mais demeure 3è si on considère les ventes de 1993 à 1997. _ Allemagne : en 1996 à en 1997. _ Chine : a vendu 75% d'armes de moins en 1997 qu'en 1996! Þ des 6 principaux pays fournisseurs d'armes, la France, le RU et les USA ont vendu plus d'armes qu'en 1996 alors que la Chine, l'Allemagne et la Russie en ont vendu moins. Au total premiers producteurs = 84% des livraisons en 1997 Þ Les 16% restants étaient répartis entre 29 pays. [...]
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