URSS, Démocraties populaires, rideau de fer, communisme, soviétisation stalinienne, Moscou
L'Europe de l'Est est l'ensemble des pays d'Europe, souvent de langue slave qui ont soit appartenus à l'URSS soit ont été sous la domination de l'URSS de 1944 à 1989. C'est une histoire un peu méconnue. Chamberlain en 1938 « il est horrible, fantastique et incroyable qu'ici nous creusions des tranchées et essayions des masques à gaz à cause d'une querelle dans un pays lointain entre des gens dont nous ne savons rien ». Pendant 50 ans, 8 pays ont disparu de notre horizon avec des retours douloureux comme avec Prague, Gdansk, mais tout cela ne durait guère. Notre regard sur ces pays a toujours été très inégal. L'entrée dans l'UE a modifié le regard que l'on portait sur eux. Une histoire méconnue, mais une histoire tragique aussi : double domination : celle de l'Allemagne nazie en Pologne et Yougoslavie, et celle des Soviétiques après la libération.
[...] Systématiquement, ils noyautent les administrations. Au moment de la libération, les alliés sont coincés sur le Rhin en septembre 1944 qu'ils ne passeront qu'en mars 1945, alors que les Russes avancent sur l'All. Churchill va aller en octobre 1944 signer les accords de Moscou : il demande à Staline de laisser la Grèce. A Yalta, sont signés des accords qui concernant l'Europe de l'Est ne comporte qu'un point essentiel : des élections libres devront avoir lieu( les Alliés cèdent à Yalta un comité à Lublin (le gouvernement polonais est celui que Staline amène, conjugué à celui existant à Londres). [...]
[...] Aspect économique : territoire libéré=territoire dont on peut s'accaparer les richesses Maraï évoque les pillages des Russes. Aspect géopolitique : Etats deviennent Etats tampons pour éviter d'être en première ligne si future guerre (lien avec l'envahissement de l'URSS). Aspect idéologique : l'URSS peut mondialiser le communisme. La libération faite, les chefs de l'Armée Rouge signent des accords d'armistice, interdisent des partis et installent des gouvernements de coalition des partis qui ont résisté et composent des fronts nationaux en y mettant les communistes aux postes clés comme ministères de l'Intérieur, l'Armée, Information. [...]
[...] L'Albanie et la Yougoslavie voient les communistes nationaux prendre le pouvoir. Ces états sont fragiles, ont été envahis par l'Italie et l'ALL. (L'Albanie a été envahie au printemps 1939 par les Italiens comme première étape avant la Grèce, puis c'est l'Allemagne qui arrive en 1943. Durant cette guerre la résistance communiste en Albanie est menée par Enver Hoxha qui conduit à la libération du pays en automne 1944. (La Yougoslavie est née en 1918 ; on a créé un royaume où les violences sont constantes entre les Croates (qui ont précédemment appartenu à l'Empire austro-hongrois) et les Serbes. [...]
[...] Les Russes interviennent avec les chars soviétiques (51 morts arrestations). Ensuite, en Pologne, en juin 1956, à Poznań, les chars interviennent aussi : 74 morts. On retrouve ces phénomènes en Tchécoslovaquie en 1968 et ces pb deviennent récurrents en Pologne à partir de 1970 et elles entraineront un changement au sommet de l'Etat. Gdansk en 1980 voit la naissance du syndicat Solidarnosc. Schisme titiste : La rupture entre Staline et Tito aura lieu en septembre 1948. La création d'une union Albanique qui regrouperait l'Albanie, la Yougoslavie et la Bulgarie sera refusée par Tito. [...]
[...] Sortie en douceur de la Pologne. La Hongrie, à partir de l'automne 1988, le PCH prend des mesures réformistes : réhabilitation des condamnés de 1956, rappel de l'équipe de foot de 1954. En mai 1989, on fait des funérailles à Imre Nagy. Ouverture au mois de juin de la frontière entre Hongrie et l'Autriche ( le rideau de fer tombe. Durant l'été 1989, la Hongrie a ouvert les portes de la liberté. Sortie par le bas : - En RDA, la jeunesse met en route l'écroulement du communisme. [...]
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