L'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'UE depuis le 1er janvier 2007 achève la mutation de l'Union d'une association de pays riches en un espace de libre-échange, associant, au nom d'une appartenance à un continent, des pays de niveaux de développement très hétérogènes.
L'Union intègre désormais une vaste zone en retard qui va de l'est de la Pologne jusqu'au sud de la Grèce. L'opposition traditionnelle entre un nord riche et développement et une Europe du sud en rattrapage cède donc la place à un clivage Nord-est/Sud-ouest. Avec d'un côté des pôles de développement et de l'autre des poches de pauvreté.
Alors que le rapport entre les Y de la région la + riche et ceux de la + pauvre étaient avant-hier de 1 à 5 dans l'UE à 15, de 1 à 9 hier dans l'UE à 25, il est désormais de 1 à 13 dans l'UE à 27. Chiffres tirés de « Disparités régionales et interactions spatiales dans l'Europe élargie » par Cem Erthur et Wilfried Koch, dans « Politique régionale européenne », par Henri Capron, 2006 (...)
[...] Sur les 11 millions de personnes actives dans les services, un million d'emplois sont menacés par cette directive. Il s'agit d'un démantèlement de notre modèle économique et social. PREMIERE crainte des pop des anciens membres = IMMIGRATION MASSIVE (Cf ce qui se passe actuellement avec les Roumains). L'UE est un espace ouvert aux mouvements des marchandises et des mais où chaque Etat conserve jalousement la maîtrise de ses systèmes sociaux et fiscaux. En effet, les politiques économiques et les politiques sociales sont du ressort de chaque Etat. [...]
[...] faire un parallèle avec le Japon qui a permis le développement de l'Asie orientale : le développement s'est fait selon une structure en cercles concentriques autour du Japon, c'est-à-dire que le J a d'abord I et délocalisé ses entreprises vers les NPI à l'époque où ces derniers n'étaient encore que des pays ateliers, avec une MO bon marché. Puis le décollage de ces pays a obligé le Japon à délocaliser ses entreprises vers d'autres pays comme la Thaïlande ou la Malaisie avt de s'intéresser à la Chine. Aujourd'hui, les 4 dragons disposent de firmes qui I à leur tour à l'étranger. [...]
[...] Le résultat dépend essentiellement de l'implication au niveau européen de ts les acteurs de la vie économique et sociale nationale. Processus de long terme . [...]
[...] Elle représente ainsi encore 16% de l'E en Pologne et 31% en Roumanie. Et si le nécessaire remplacement de micro-exploitations peu productives par une agriculture + efficace permet de réduire les écarts de Y agricoles entre l'Est et l'Ouest, cette mutation intervient dans un contexte de fort chômage, à la différence de l'Europe de l'Ouest dans les années 60. Les conséquences problématiques de l'élargissement sur les politiques structurelles Nous avons montré la diversité des politiques économiques et sociales dans l'Union, en particulier, celle des régimes de protection sociale européens : diversité par rapport à la législation, aux modes de financement (ex : retraites par répartition ou par capitalisation Pr diverses raisons, l'harmonisation des politiques économiques et sociales, et en particulier celle des systèmes de protection sociale, sont présentées comme une nécessité permettant de justifier des réformes présentées comme inévitables PQ ? [...]
[...] Les investissements directs étrangers se sont élevés à 191 milliards d'euros en 2004, soit 40% du PIB total de l'Union européenne à dix. En revanche, avec 13,4% de la population active, le taux de chômage des dix dépasse encore celui des quinze de 5,5 points. En outre, les nouveaux États membres ont versé 15 milliards d'euros au budget de l'UE. Tous les fonds prévus n'ayant pas été utilisés, la Commission européenne a calculé que le coût budgétaire net du cinquième élargissement pour la période allant jusqu'à 2006 ne dépasserait pas 10 milliards d'euros. [...]
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