D'un point de vue géopolitique, la Turquie mérite d'être étudiée pour deux raisons principales. Elle présente tout d'abord la particularité d'avoir une localisation géographique unique : elle se trouve entre deux continents, aux limites du Moyen et du Proche Orient, de l'Europe balkanique, de l'Europe occidentale et du Caucase. Mais cette localisation serait sans réelle importance sans une deuxième donnée fondamentale : la Turquie veut véritablement être un pont entre Orient et Occident (...)
[...] Kurdistan et Israël Les incursions turques au Kurdistan irakien, sous prétexte de lutte contre la guérilla du PKK, risque de poser un grave problème entre ces deux alliés des Etats-Unis. Un Kurdistan irakien autonome est inacceptable pour la Turquie au regard de l'indépendantisme kurde en Turquie même. Mais les enjeux en eau et en pétrole de la région alimentent la sensibilité du sujet. perpectives et Roles de la turquie dans l'avenir La Turquie peut jouer un rôle majeur dans sa région de par ses ressources et ses capacités. [...]
[...] La TurquiE et ses Relations internationales D'un point de vue géopolitique, la Turquie mérite d'être étudiée pour deux raisons principales. Elle présente tout d'abord la particularité d'avoir une localisation géographique unique : elle se trouve entre deux continents, aux limites du Moyen et du Proche Orient, de l'Europe balkanique, de l'Europe occidentale et du Caucase. Mais cette localisation serait sans réelle importance sans une deuxième donnée fondamentale : la Turquie veut véritablement être un pont entre Orient et Occident. A la fois proche de l'Union Européenne (candidate depuis 1963, membre de l'union douanière), dotée de liens privilégiés avec le monde musulman (notamment par le Conseil Islamique), la Turquie est-elle véritablement en position de jouer un rôle majeur dans l'avenir sur la scène internationale ? [...]
[...] La Turquie est un moyen de réaliser cette diversification, avec du gaz qui viendrait à la fois de l'Europe du Nord/Russie, du Maghreb, et de l'Iran/Turquie La Turquie soutient le droit de l'Iran à procéder à un enrichissement de son uranium à des fins pacifiques. Elle a une démarche d'apaisement qui permet d'aller contre la marginalisation des chiites et donc contre la radicalisation. Elle conduit aussi peu à peu à une diminution des tensions sunnites/chiites au Liban et en Irak. Alors bien sûr, on ne peut nier le fait que la résolution de la question du nucléaire iranien, ou encore celle du conflit israélo-palestinien dépendra surtout des occidentaux (notamment les Etats-Unis), et de la Russie dans une certaine mesure. [...]
[...] Comme nous pouvons le constater, la Turquie est très proche des Etats-Unis. En effet, au cours de la guerre froide, elle était un allié des États-Unis contre l'URSS. En outre, la Turquie dispose d'un fort pouvoir militaire régional, qui serait potentiellement capable d'intervenir dans des points de conflits comme la Syrie, l'Irak ou l'Iran. Le conflit frontalier en mer Egée avec la Grèce, bien que de faible intensité depuis 1999, risque de ressurgir en cas d'échec dans l'accession à l'Union européenne, d'autant que la Grèce s'oppose à cette entrée. [...]
[...] Le potentiel hydrologique de la Turquie est très conséquent. L'un des rares moyens d'Israël pour faire face à sa pénurie d'eau est l'importation par tankers. Ainsi, en août 2002, Israël et la Turquie ont signé un accord sur une livraison d'eau, pour un montant total d'environ un milliard d'euros. La Turquie comme médiateur dans les conflits voisins Israël / Syrie Depuis 2008, les autorités turques tentent d'assurer une médiation entre la Syrie et Israël. Le but est de relancer des pourparlers de paix entre les deux pays, qui n'ont plus lieu 2000. [...]
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