Turquie, Guerre Froide, 1945-1991, conférence de Bandung, général Kenan Evren
Les entretiens du Caire entre Ismet Inönü, Churchill et Roosevelt préparent la rupture des relations diplomatiques avec Berlin à l'été 1944 et à la déclaration de guerre de la Turquie envers l'Axe en février 1945. Ainsi, la Turquie fit un premier pas vers un rapprochement turco-américain. Le deuxième pas eut lieu en août 1946 avec la « Note soviétique » qui remettait en cause la convention de Montreux de 1936 sur l'accès aux détroits du Bosphore et des Dardanelles de la flotte russe. De plus, l'URSS dénonçait la neutralité turque durant le conflit mondial et Staline dénonce le Traité d'amitié russo-turc de 1935 et refuse de le renouveler si la Turquie ne rétrocède pas la région de Kars et Ardahan. Inönü fut soutenu par Truman qui voulait endiguer l'expansion russe vers la mer Méditerranée, face aux pressions de Staline. Les Turcs refusèrent de se laisser intimider et se rangèrent du côté des États-Unis. Face aux menaces de Staline sur l'intégrité de la Turquie, celle-ci se rapprocha nettement des États-Unis.
[...] D'un point de vue plus économique , la Turquie devient membres dès leurs créations de la Banque Mondiale et de l'OCDE que rejette totalement le bloc de l'est. En lors de la conférence de Bandung par le mouvement des non-alignés , la Turquie s'y rend pour représenter le bloc de l'ouest mais elle se brouille avec le bloc afroasiatique , le monde arabe et les pays non-alignés et durant la crise du Canal de Suez , la Turquie soutient la politique américaine. [...]
[...] Les Turcs refusèrent de se laisser intimider et se rangèrent du coté des États-Unis. Face aux menaces de Staline sur l'intégrité de la Turquie , celle-ci se rapprocha nettement des États-Unis. Dans le cadre de la Doctrine Truman de 1947 et du Plan Marshall de la Turquie reçoit de la part du bloc occidentale l'aide économique et militaire dont elle a besoin mais en échange de l'introduction du multipartisme , provoquant la fin du statut de Chef National d'Inönü. Dès la Turquie est contraint en échange d'ouvrir partiellement son économie au secteur privé et aux investisseurs étrangers. [...]
[...] Le président Bush et le Basbakan Demirel en 1992. Pour conclure sur le thème de la Turquie dans la Guerre Froide : L'histoire des relations extérieures de la Turquie pendant la période de la guerre froide n'est pas linéaire. Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale , l'URSS de Staline voulait faire payer à la Turquie son attitude pro-germanique de 1940 à dans le but de prendre des régions proche du Caucase à la Turquie. Mais habilement , le gouvernement du chef national Inönü a su se rapprocher rapidement de la coalition américanobritanniques en déclarant la guerre à l'Allemagne nazi en février 1945. [...]
[...] Ainsi , la Turquie fit un premier pas vers un rapprochement turco-américain. Le deuxième pas eut lieu en août 1946 avec la Note soviétique qui remettait en cause la convention de Montreux de 1936 sur l'accès aux détroits du Bosphore et des Dardanelles de la flotte russe. De plus , l'URSS dénonçaient la neutralité turque durant le conflit mondial et Staline dénonce le Traité d'amitié russo-turc de 1935 et refuse de le renouveler si la Turquie ne rétrocède pas la région de Kars et Ardahan. [...]
[...] En peu de temps avant l'écroulement du mur de Berlin , la Turquie accueilli sur son territoire plus de turcs de Bulgarie contraint de fuir le régime de Jivkov dictateur très autoritaire en Bulgarie depuis 35ans. Avec dans les années 90 l'effondrement du communisme et de l'URSS , la Turquie va gagner le statut de centre névralgiques des opérations occidentales en Orient. La Turquie cherche un statut de leader dans les relations politiques au Moyen-Orient. Lors de la guerre du Golfe , la Turquie refuse d'intervenir militairement mais prête ses bases aériennes à la coalition de l'ONU. [...]
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