multilatéralisme, transformations, organisations internationales, ONU, Organisation des Nations unies, Conseil de sécurité, Charte des Nations Unies, OMC, organisation mondiale du commerce, peace building, Déclaration des droits de l'homme, gouvernance mondiale, Banque mondiale, conventions internationales
Aujourd'hui, il y a des organisations internationales dans tous les domaines et même parfois plusieurs dans le même : il y aurait entre 250 et 300 grandes organisations internationales (le chiffre a presque doublé depuis 30 ans). De plus, leurs pouvoirs se sont renforcés, elles ont de nouvelles missions, et elles ont promu un nouveau type de relation et de gestion de problèmes, la gouvernance mondiale (terme employé pour la première fois par la Banque mondiale dans les années 1980).
[...] ) et les États et se sont multipliées. Cette coopération entre différents types d'acteurs est visible à travers plusieurs aspects : les ONG sont autorisées à être consultées par l'ONU ; l'ONU a proposé le Global Compact en 2000 les FTN doivent respecter des engagements sociaux). On constate une multiplication des traités et des conventions internationales : plus de 500 traités multilatéraux sont garantis par l'ONU, concerne l'armement : interdit les armes chimiques, et en 1996 la convention d'Ottawa interdit les mines anti personnelles (ont beaucoup utilisées pendant la guerre du Vietnam et n'ont pas été enlevées donc se sont engagés à ne plus les produire) ; l'environnement avec le protocole de Kyoto en 1997 pour réduire les gaz à effet de serre, et aujourd'hui on compte plus de 200 conventions internationales environnementales ; sur les droits de l'homme : torture, droits des enfants, droits des travailleurs ; et sur différents thèmes avec par exemple une convention sur la diversité biologique. [...]
[...] Les transformations du multilatéralisme Introduction : Aujourd'hui, il y a des organisations internationales dans tous les domaines et même parfois plusieurs dans le même : il y aurait entre 250 et 300 grandes organisations internationales (le chiffre a presque doublé depuis 30 ans). De plus, leurs pouvoirs se sont renforcés, elles ont de nouvelles missions, et elles ont promu un nouveau type de relation et de gestion de problèmes, la gouvernance mondiale (terme employé pour la première fois par la Banque mondiale dans les années 1980). [...]
[...] La définition plus large de la sécurité invite l'ONU à s'occuper de plus de domaines et à lutter contre toutes les formes d'insécurité. L'ONU va relancer son action économique avec une nouvelle approche sociale dès les années 1980 : un rapport de l'ONU promeut le développement durable en 1987 avec le rapport BRUNDTLAND ; l'ONU promeut une nouvelle manière de lutter contre la pauvreté par les objectifs du millénaire qui établit des objectifs dans 8 domaines avec un calendrier de 15 ans. [...]
[...] Les droits de l'homme reviennent sur le devant de la scène dans les années 1970 avec les accords d'Helsinki, la politique de Jimmy Carter (1977 - 1980) et l'action de l'ONU dans les années 1990. L'ONU crée notamment un Haut-Commissariat aux droits de l'homme en 1993, effectue des réformes des droits de l'ONU en 2006 et crée un conseil des droits de l'homme (qui remplace la commission des droits de l'homme) en 2006. L'ONU s'est dotée de droits nouveaux pour imposer les droits de l'homme (car il se heurte à la souveraineté de l'État) avec le droit d'ingérence (formalisé en 1990 1991 et lié au problème irakien, car, suite à la guerre du Golfe, Saddam Hussein avait tenté de tuer les Kurdes) = quand une population est menacée, on peut intervenir dans les affaires internes d'un État, mais ce droit d'ingérence est peu utilisé et la responsabilité de protéger (R2P, employé pour la première fois en Libye pour justifier l'intervention occidentale) = si un État est incapable de protéger sa population, de résoudre la violence interne ou massacre sa population, la communauté internationale est légitimée à intervenir si les membres du G5 sont d'accord, la population soutient cette décision, s'il n'y a pas d'autres recours et s'ils utilisent la force de manière raisonnée. [...]
[...] Le FMI joue un rôle important pour les pays du Tiers Monde : il avait perdu la gestion du système monétaire international en 1976 (plus de fonctions de stabilisation de la monnaie suite aux accords de la Jamaïque), il se concentre alors sur le relèvement des pays du tiers monde avec les plans d'ajustement structurels. Le FMI devient une sorte de gendarme économique et tente d'imposer le modèle libéral à ces pays. Mais la crise algérienne dans les années 1990 est en partie liée à ces plans d'ajustement. [...]
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