Un traité international pour ITER fut signé à Paris, au palais de l'Elysée, le mardi 21 novembre. Cet acte fait suite à un premier accord conclu en juin 2005 qui entérinait les principes du projet sans que les dispositions techniques et financières n'y soient abordées. L'accord du 21 novembre permet ainsi l'application provisoire du traité, en attendant que les parlements nationaux aient ratifié le traité (qui devrait ainsi entrer en vigueur début 2007).
Le site prévu pour l'implantation du réacteur avait définitivement été choisi en juin 2005. C'est le site de Cadarache (région Provence-Alpes-Côtes d'Azur) qui avait alors été sélectionné, face à son concurrent japonnais, le site de Rokkasho-Mura.
[...] Un traité international pour Iter Maquette d'ITER Un traité international pour ITER[1] fut signé à Paris, au palais de l'Elysée, le mardi 21 novembre. Cet acte fait suite à un premier accord conclu en juin 2005 qui entérinait les principes du projet sans que les dispositions techniques et financières n'y soient abordées. L'accord du 21 novembre permet ainsi l'application provisoire du traité, en attendant que les parlements nationaux aient ratifié le traité (qui devrait ainsi entrer en vigueur début 2007). [...]
[...] En effet, ITER emploiera un grand nombre de personnes, tant dans sa phase de construction que dans sa phase de fonctionnement. La région doit donc construire des logements et développer une offre éducative adaptée aux besoins d'une population internationale demeurant dans la région pour des séjours d'une durée très variable. Le projet ITER nécessite également un réaménagent du territoire que la France prendra en charge (adaptation du site et de ses accès routiers). De plus, si certains composants du réacteur seront produits à l'étranger, d'autres pourront l'être sur place. [...]
[...] La construction devrait démarrer en 2008 et durer une dizaine d'années. A partir de la mise en exploitation du réacteur (entre 2016 et 2018 selon les sources), il faudra normalement attendre encore attendre une trentaine d'années avant de parvenir à une production industrielle. Cette date correspond à la fois à la fin de vie du réacteur et au moment où les ressources de pétrole arriveront à épuisement[5]. Les enjeux Les enjeux liés à ITER sont très nombreux, ils sont à la fois d'ordre scientifique, économique et politique. [...]
[...] L'accord du projet international a été signé hier à Paris. ITER en grande pompe à l'Elysée, Sylvestre Huet, Libération novembre 2006. ITER peut représenter l'énergie du futur, Denis Sergent, La Croix mai 2005. ITER: l'avenir de la fusion nucléaires, interview de Norbert Holtkamp novembre 2006, http://usinfo.state.gov/xarchives/display.html?p=washfile- french&y=2006&m=November&x=20061114150843lcnirellep 5.369204 e-02 La construction du réacteur ITER est sur les rails, LeMonde.fr novembre 2006. Le dossier du débat public ITER en Provence. Site Web ITER, http://www.iter.org/ Wikipédia, l'encyclopédie libre, entrée : centrale à fusion intertielle, http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_%C3%A0_fusion_inertielle ITER signifie le chemin en latin. [...]
[...] ITER apparaît donc comme un projet majeur en termes d'avenir énergétique qui, accessoirement, devrait participer au développement de la région PACA. Malgré des doutes de l'utilité, voire même l'opportunité de ce projet, l'Union européenne apparaît comme sereine vis-à-vis du choix qu'elle a fait d'y participer : Je suis convaincu que l'avenir nous donnera raison d'avoir cru au rêve des physiciens (José Manuel Barosso président de la Commission européenne et d'Euratom). Sources (liste non exhaustive) En Provence, la guéguerre nucléaire; Alter-ITER euro vert pour 1 euro atomique. Michel Samson, Le Monde, 1er mars 2006. Fission nucléaire. [...]
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