Les Relations Internationales n'ont en fait pas d'objet d'études nécessaires car on peut concevoir des systèmes sans Relations Internationales. Le sujet a donc un caractère aléatoire. Dans le cadre d'un empire intégré on peut considérer qu'il n'y a pas de communications donc pas de Relations Internationales. Une super puissance par sa victoire verrait donc la disparition des Relations Internationales car tous les états seraient unifiés.
Les Relations Internationales ont donc un objet précaire.
L'ensemble des acteurs n'est pas forcément d'accord sur l'objet et le contenu et l'étude de celles-ci. Les Relation Internationales sont analysées en terme de système politique, donc elles s'intéressent aux relations de pouvoir. L'état est donc un acteur essentiel.
En France, les Relations Internationales ont fait l'objet d'une étude de la part des historiens, des diplomates et des juristes. Dans notre pays, il n'y a pas de tradition d'étude des Relations Internationales, cette discipline ne constituant un savoir académique. Les Relations Internationales relavant de l'histoire ou du juridique. Aujourd'hui un certain nombre de chercheurs s'intéressent aux Relations de manière autonome.
A contrario aux USA, les Relations Internationales sont considérées comme une science.
Finalement, les théories des Relations Internationales s'excluent les unes des autres, elles prétendent toutes un certain impérialisme dogmatique, les unes par rapport aux autres. Ainsi la géopolitique estime qu'il faut appréhender les Relations Internationales à partir du critère géographique, les juristes à partir du droit, …
Le but est de rechercher la spécificité de chaque approche, et des méthodes employées, montrer ce qu'elle a d'irréductible et démontrer leur complémentarité les unes par rapport aux autres. Ceci permettra l'étude en profondeur des Relations Internationales.
[...] La paix atomique était une faiblesse Le théorème de l'impossibilité (Richard Ashley): Richard Ashley qui représente le groupement le plus pessimiste des doctrines réalistes La violence des Relations Internationales trouve son origine dans l'impossibilité pour l'humanité de satisfaire touts ses besoins En effet les biens par définition sont rares. L'homme est soumis au calcul permanent. Il recherche ce qui lui permettra d'avoir un bénéfice supérieur aux coûts engagés. Il soumet le monde anarchique à ce calcul rationnel et raisonné. Les réalistes sont donc extrêmement pessimistes du fait de la nature de l'homme qui est calculateur. [...]
[...] Le réalisme néo-classique : 1. La sécurité comme référent : Pour B. BUZAN, la sécurité est le pouvoir sont des données trop générales. Il faut donc des notions plus opérationnelles mieux cerner ces concepts et il va essayer de déterminer la manière dont les individus conçoivent leur sécurité par rapport à l'Etat et la façon dont les Etats vont eux-mêmes percevoir leur sécurité les uns vis-à-vis des autres. Il ne faut pas séparer la sécurité interne de la sécurité extérieure. [...]
[...] Système contraignant du fait des interactions entre les différente unités, c'est un système qui fonctionne de manière simplifiée, avec d'un coté l'analyse du système international, et de l'autre coté l'analyse du comportement des acteurs. Pour lui le système est comme un marché qui s'auto régule, il modifie ses structures. Les grandes puissances sont sur marché sont dans un oligopolistique qui organise le marché, la seule variable entre ces grandes puissances est la probabilité de la guerre. Il ne voit donc pas le système comme des intervenant autonomes et égaux, mais comme un système avec des pôles. La stabilité du système tenant à cela, et un équilibre des puissances. [...]
[...] Les théories de l'état faible : L'Etat connaît de multiples carences. Les Etats du Tiers-monde ont copié le modèle occidental d'Etats. Discours sur la fin des territoires de B. BADIE : La région deviendrait l'alternative de l'Etat On constate qu'en Afrique ou en Russie, il y a une demande et un besoin d'état. Les études de la conflictualité depuis la seconde guerre mondiale montrent que les conflits ne sont pas et ne concernent que peu les Etats forts et puissants. [...]
[...] Il s'agit d'une violence inter étatique, d'une paix fragile. Il y a chez tous les auteurs du réalisme classique, cinq principes dominants : La politique est gouvernée par des lois objectives L'intérêt référent à l'action internationale L'action politique ne doit pas reposer sur les passions humaines 11 Relations Internationales Les théories des Relations Internationales La politique étrangère doit minimiser les risques et maximiser les profits Il y a toujours une tension entre action politique et morale Le Balance of power (Morgenthau) : On ne peut pas se réduire à la Balance of power comme simple notion d'équilibre. [...]
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