Robert Gilpin, est à la fois un professeur d'économie politique et des affaires internationales, à l'école des affaires publiques Woodrow Wilson mais également à l'Université de Princeton. Gilpin appartient au néo-réalisme et adopte une approche structuraliste des Relations Internationales. Il est à l'origine de la théorie des cycles unipolaire de la puissance. Il se distingue donc de Waltz insistant sur la bipolarité, mais aussi de Morgenthau qui s'appuie sur un équilibre multipolaire.
Maintenant, au niveau de la thèse des cycles unipolaire de la puissance, en elle-même. Selon lui, la stabilité du système international repose sur un équilibre unipolaire, c'est-à-dire sur une seule puissance dominante. Cette puissance se distingue par ses facteurs technologique, économique mais aussi militaire. Le facteur militaire, même s'il est moins important aux yeux de Robert Gilpin, il reste essentiel dans la mesure où une puissance dominante avec une puissance militaire relative est dangereuse pour sa suprématie dans le système. Cependant, on sait très bien que le développement d'une défense a des répercussions négatives au niveau économique car ceci nécessite de lourdes dépenses. Cette situation est bénéfique, par la suite, aux puissances secondaires, car dès que ces puissances évaluent qu'il est évident pour elles que la situation change, parce que le rapport coût/bénéfices est positif, et bien ces puissances-là ne vont pas hésiter à provoquer la puissance dominante du système international pour renverser le cycle unipolaire de la puissance.
Dans ce mini -mémoire, c'est l'exemple des Etats-Unis qui va être évoqué, car c'est à la fois l'exemple le plus récent et le plus clair qui soit. Et, comme l'affirme Henry Kissinger , dans Diplomatie : “Au XXe siècle, aucun pays n'a exercé d'influence aussi décisive et, en même temps, aussi ambivalente que les Etats-Unis”.
[...] De plus ce pays correspond à une stratégie bien organisée qui permet aux Etats-Unis d'organiser une stratégie, c'est-à-dire d'écarter les compagnes étrangères aux Etats-Unis, qui se trouve sur le sol irakien, pour contrôler la totalité du pétrole irakien. En effet, depuis longtemps aucun site important de pétrole n'a été trouvé, donc l'Irak représente la seule solution possible pour leur puissance. Non seulement on ne trouve plus rien, mais les puits en marche déclinent de plus en plus, telle en Arabie saoudite, sans pouvoir renouveler les pertes qui s'accroissent chaque jour. [...]
[...] Cet objectif a pour but d'apaiser le monde, pour que les Etats-Unis tirent les meilleurs bénéfices de la paix, surtout au niveau des intérêts économiques. De plus, les Etats-Unis sont une hyper puissance, et ce moment unipolaire correspond à un impérialisme culturel et linguistique. En effet, après la chute de l'URSS, il y a une diffusion du mode de vie, de la langue, mais aussi des produits culturels (Mac Donald, Coca Cola), qui se retrouvent dans le monde entier et qui permettent de diffuser de la culture américaine. [...]
[...] La théorie des cycles unipolaires de la puissance de Gilpin et l'application aux Etats-Unis : Comment la théorie des cycles unipolaire de la puissance permet-elle d'expliquer le système international et la puissance dominante qui en découlent ? Plan Les Etats -Unis puissance unipolaire depuis 1991 La croissance des Etats-Unis : vers une puissance unipolaire L'expansion de la puissance hégémonique des Etats-Unis depuis 1991 II) La puissance américaine entre limite et éléments de déclin Une puissance parfois dépendante : la question du pétrole Les Etats-Unis vers un déclin ? [...]
[...] En effet selon la théorie de Gilpin, on parle de moment unipolaire, car le cycle ne dure jamais. Pour que le prochain cycle soit engagé, il faut passer par une guerre hégémonique, dont le vainqueur aura les capacités économique, technologique et militaire. Au niveau militaire les Etats-Unis reste la première puissance mondiale, au niveau technologique elle garde un avantage mais qui décline petit à petit, quant à la capacité économique, tout le problème est là car même si les Etats-Unis font tout pour garder une certaine croissance économique, celle de la Chine augmente toujours plus vite, même celle de l'Inde. [...]
[...] De ce fait, les Etats-Unis ayant compris l'importance stratégique du pétrole, ils cherchent par tous les moyens de se rapprocher de l'Arabie Saoudite. Ainsi, pour garder l'avantage avec les Saoudiens, les Américains décident de subvenir à la sécurité et aux problèmes financiers du royaume, et en échange de cela, l'Arabie saoudite soutient la sécurité du ravitaillement du pétrole aux Américains. C'est le début du rapprochement américano-saoudien. Ce rapprochement est bénéfique dans le sens ou, durant la Seconde Guerre Mondiale, ce n'est plus les Etats-Unis qui vont être les premiers à ravitailler les Alliés en pétrole, mais l'Arabie Saoudite. [...]
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