Terrorisme, guerre, XIXe siècle, 11 septembre 2001, attentat, lutte contre terrorisme, loi SILT, 30 juillet 2021, Loi Collomb 2017, modèle clausewitzien, gouvernement, militaire, civil, sécurité nationale, attaque terroriste, France, ONU Organisation des Nations Unies, islamisme, cellule terroriste, États-Unis, guerre non traditionnelle, ressource économique, ressource militaire, objectif politique, objectif social
Le terrorisme fait son apparition au XIXe siècle et représentera ainsi différents enjeux pour les États attaqués, et notamment celui de la sécurité nationale.
Cette nouvelle forme d'opposition se définit comme des pratiques violentes telles que des attentats à la bombe, des prises d'otages visant sans distinction les civils et les militaires. Le terrorisme a des objectifs comme des revendications politiques, sociales et/ou religieuses. Cette nouvelle forme de combat apparaît un siècle plus tard et se distingue ainsi du modèle clausewitzien, car elle témoigne des guerres irrégulières, non conventionnelles et asymétriques. Clausewitz était un officier général et théoricien militaire prussien du XVIIIe siècle qui fut à l'origine d'une nouvelle vision de la guerre qui transcendera l'histoire et changera notre façon d'appréhender la guerre.
[...] En effet, l'attentat perpétré sur le sol américain, le 11 septembre 2001, bouleversera de manière irrévocable ce gouvernement. Il est vrai que celui-ci provoqua la mort d'environ personnes. Dix-neuf terroristes avaient détourné quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan et un troisième sur le Pentagone, qui est le siège du département de la Défense, à Washington. Cette nouvelle forme d'opposition se définit comme des pratiques violentes telles que des attentats à la bombe, des prises d'otages visant sans distinction les civils et les militaires. [...]
[...] Le terrorisme a des objectifs comme des revendications politique, sociale et/ou religieuse. Cette nouvelle forme de combat apparaît un siècle plus tard et se distingue ainsi du modèle clausewitzien, car elle témoigne des guerres irrégulières, non conventionnelles et asymétriques. Clausewitz était officier général et théoricien militaire prussien du XVIIIe siècle qui fut à l'origine d'une nouvelle vision de la guerre qui transcendera l'histoire et changera notre façon d'appréhender la guerre. Selon lui, « la guerre est la prolongation de la politique par d'autres moyens », dès lors, il codifiera ce qu'est la guerre à l'aide de critères. [...]
[...] Par ailleurs, pour les terroristes, avoir ce statut serait un signe d'équité et de reconnaissance. Sans oublier la valeur symbolique de l'islamisme qui montrerait leur puissance et donnerait encore plus de poids à leurs combats.Par ailleurs, de nombreux États, en réponse aux attaques, auront recours à différents moyens pour démanteler des cellules terroristes ; par exemple les États-Unis le 19 mars 2003, lorsque le président Bush a ordonné aux troupes américaines d'entrer en Irak pour une mission visant à renverser le dictateur irakien Saddam Hussein. [...]
[...] Aussi, les soldats n'ont pas d'uniformes ni de signes qui permettent de clairement les identifier. Les enjeux pour les pays qui luttent contre les cellules terroristes sont le risque d'alimenter encore le terrorisme, surtout en intervenant à l'étranger, et que les citoyens perdent confiance en leurs gouvernements, soit pour manque de résultats, soit pour atteintes à leurs droits qu'ils considéreront donc comme illégitimes pour mener cette « guerre ». Dès lors, un État ne peut reconnaître ce statut à leurs ennemis, d'une part parce que cette forme de combat ne se conforme pas aux autres, comme la Seconde Guerre mondiale en 1939, et d'autre part parce que leur donner ce statut serait leur reconnaître une légitimité et leur donner du pouvoir.Une guerre non officielleCependant, même si les États ne se disent pas officiellement en guerre, les faits pourraient prouver le contraire. [...]
[...] Dès lors, pourquoi ne pas possiblement reconnaître le terrorisme comme une guerre à part entière ? Dans les esprits, le terrorisme commence à être reconnu comme une guerre petit à petit, par exemple, en 1999, le conflit en Algérie a fini par être reconnu par la France officiellement comme une guerre.En conclusion, un nuage demeure quant aux statuts de ces ennemis, ce qui avantage les États, tout d'abord du point de vue où ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans officiellement rendre de compte sur leurs sols, puis parce qu'ils peuvent aussi intervenir à l'étranger de façon d'emblée légitimée. [...]
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