Terrorisme, prise d'otages, islamiste, attaques, Al Qaïda
Dans cet article, j'essaie de montrer que le terrorisme reste généralement le tout dernier moyen pour un groupe ou un peuple pour se faire entendre et valoir ses droits. C'est ce qui s'est passé pendant plusieurs décennies, et ce jusqu'au début des années 2000.
Toutefois de nos jours, il y a une sorte de multiplication des prises d'otages et dont le but final n'est plus (obligatoirement) la libération de camarades d'armes qui ont été faits prisonniers dans d'autres pays ou régions (dans ce cas les terroristes réclament simplement un échange de prisonniers). Mais, les terroristes d'aujourd'hui (ceux qui ont pris goût aux prises d'otages) exigent plutôt des rançons dont les sommes varient entre 100.000 et 10.000.000 d'Euros, et ces sommes d'argent sont versées sans preuve (mystère autour des négociations et les non-dits qui restent jalousement gardés). On est donc en droit de penser et même de croire que des complots de haut niveau pourraient se tramer entre les terroristes et des gouvernants (qui se font passer pour des pompiers) pour profiter au maximum de ces circonstances "spéciales" ou "exceptionnelles" où il n'y a pratiquement pas de contrôle sur les dépenses de l'État liées aux prises d'otages.
[...] Le cas de l'otage français, Michel Germaneau, qui a été exécuté par AQMI le 25 juillet 2010 est un exemple car il est intervenu après l'échec d'un raid militaire franco-mauritanien au Mali pour tenter de le libérer et au cours duquel sept membres du groupe avaient été tués. Ainsi donc, que quel que soit le niveau d'entrainement du commando de secours, le risque est très élevé et les gouvernants ne sont plus toujours prêts à user de la force car ils craignent l'opinion publique interne. La seule voie de sortie d'une telle crise reste la négociation. Quelques rares groupes ont jusque là pris des otages pour ensuite les échanger contre des prisonniers, c'est-à-dire leurs camarades d'armes détenus dans des pays ennemis. [...]
[...] Il consiste à considérer sa propre religion comme étant la seule voie pour accéder au salut et que toute autre religion est diabolique. Ainsi, les intégristes religieux tentent, par la violence, d'obliger leurs prochains à adopter leur religion, ou dans le meilleur des cas à empêcher toute influence extérieure sur leurs fidèles. Dans cette situation, toute atteinte au symbole de cette religion est source d'attaque contre l'auteur. C'est le cas de la présence américaine en Arabie Saoudite (Terre sainte de l'Islam) que Ben Laden a décriée en appelant ses partisans à attaquer les Etats-Unis jusqu'à ce qu'ils quittent ce pays ; la guerre en Irak où des combattants d'origine diverses s'y sont rendus afin de délivrer ce pays de la main des ‘païens'[13]; les Musulmans et les Hindous pour ce qui est du Pakistan et de l'Inde où la tension est encore vive ; le conflit en Irlande du Nord entre les Catholiques et les Protestants jusqu'au début des années 2000, etc. [...]
[...] Ils estiment qu'il y a eu trop de négociations, mais sans résultat concret. Aussi les Etats-Unis sont-ils d'un grand soutien à certains régimes comme ceux de l'Egypte, d'Algérie et du Maroc qui sont considérés par ces groupes comme des ennemis de l'Islam. Ces pays ont, pendant longtemps, réprimé les groupes islamistes de façon violente et continuent de le faire avec l'aide des Etats-Unis qui voient en ces groupes des menaces contre leurs intérêts. Ainsi, pour contraindre les Américains à cesser de les soutenir, ces organisations s'en prennent non seulement à leurs gouvernements locaux, mais aussi aux intérêts américains La pauvreté Selon Peter Chaveas, L'état de pauvreté ambiante, la corruption et la mauvaise gouvernance offrent des bases pour justifier des griefs qui peuvent conduire à des actes radicaux. [...]
[...] LE TERRORISME : INSTRUMENT DE RECONNAISSANCE OU FONDS DE COMMERCE ? De nos jours quand on aborde la question du terrorisme beaucoup de personnes, sinon la grande majorité, pensent immédiatement à l'utilisation incontrôlée des armes ou explosifs par un groupe dans le but d'exprimer un mécontentement profond ou un état d'injustice caractérisée. Et presque les mêmes raisons sont permanemment avancées pour justifier les actes qualifiés de terrorisme notamment : la reconnaissance d'Israël et le soutien apporté à cet Etat, l'intégrisme religieux, l'occupation illégitime d'un territoire par un Etat ou une puissance et par conséquent, le désir d'une indépendance immédiate, et enfin le phénomène actuel qui ne laisse personne indifférente, à savoir la pauvreté. [...]
[...] BUSH, Ouagadougou 28 janvier 2005, p 2 Selon le Petit Robert : le terrorisme est l' Ensemble des actes de violence, des attentats, des prises d'otages civils qu'une organisation politique commet pour impressionner un pays (le sien ou un autre). Le Petit Robert, Dictionnaire le Robert VUEF p 2597. STANISLAW J. KIRSCH Baum pense que le terrorisme contemporain est le nom contemporain ainsi que la permutation moderne qu'on donne à la guerre menée délibérément contre les civils avec l'intention de détruire leur volonté d'appuyer soit les chefs politiques, soit leur décision que les agents d'une telle violence trouvent inacceptable Stanislav J. KIRSCHBAUM, Terrorisme et sécurité internationale, op. cit. [...]
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