Le terrorisme désigne des actions violentes telles que des attentats, des enlèvements, des assassinats et des sabotages par exemple, menées contre la population, de telle sorte que leur retentissement psychologique (terreur et peur) dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée.
Malgré l'existence d'un accord sur le concept, la délimitation du phénomène terroriste reste complexe. En effet, les moyens de manifestation des actes terroristes peuvent être divers et plus ou moins flagrants, cependant les conséquences sont à peu près semblables concernant l'économie pétrolière.
Lorsqu'un acte terroriste visant les pays pétroliers a lieu, cela a pour effet de faire augmenter le prix du baril du pétrole.
A travers ce dossier, nous allons donc traiter la problématique suivante, à savoir : Quelles sont les conséquences du terrorisme sur l'économie pétrolière ?
Afin de répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps quelles ont été les différentes crises de l'économie pétrolière, puis en quoi le terrorisme intervient dans l'économie pétrolière et enfin nous préconiseront des solutions afin de tenter de venir à bout de ce terrorisme (...)
[...] Certains pays comme la Chine commencent à produire eux-mêmes leur pétrole s'ils en ont dans leur sous-sol. Les attentats menacent donc l'économie pétrolière des pays concernés et en contrepartie ils favorisent les pays dont le pétrole est cher à exporter comme le Royaume Uni ou encore le Brésil. Tout se passe comme si le Moyen Orient perdait progressivement sa suprématie au niveau pétrolier, même si c'est à nuancer car le pétrole moyen oriental est un pétrole de bonne qualité, peu cher mais surtout le Moyen Orient détient les plus importantes réserves pétrolières du monde. [...]
[...] Il s'agit principalement des campagnes militaires menées en Afghanistan ainsi qu'en Irak. Ces campagnes ont fait l'objet de nombreuses critiques de la part de la communauté internationale. Il peut être nécessaire de rappeler quels étaient les objectifs de départ et quelles ont été les limites de ces campagnes. A l'origine, l'Afghanistan, dirigé par les Talibans, était accusé d'avoir accueilli des terroristes membres d'Al-Qaïda. La preuve avait été faite que les camps d'entrainement des terroristes se trouvaient sur le territoire afghan et qu'ils recevaient le soutien des autorités. [...]
[...] D'autre part, certaines cellules terroristes peuvent également être intéressées par cet or noir, qui leur permettrait le financement de leurs actes terroristes. En effet, on peut superposer les zones pétrolifères et les zones propices aux terrorismes. II. Impacts du terrorisme sur l'économie pétrolière Les deux temps des effets des attentats Le premier temps : la paralysie de l'économie pétrolière Les actes terroristes ont une conséquence directe sur l'économie des pays pétroliers. Dans un premier temps il y a un effet immédiat lié à l'acte terroriste en lui même, L'utilisation d'explosifs, le détournement ou les diverses autres formes d'attentats ont pour effet de paralyser pendant un temps l'économie pétrolière. [...]
[...] Ces dernières sont connues sous le nom de Vendredi noir. C'est ainsi que débute le deuxième choc pétrolier et le commencement de la période active de la révolution iranienne, qui s'achève par la fuite du Shah le 16 janvier 1979. Au cours de cette révolution iranienne, les exportations de l'Iran ont été interrompues, ce qui a provoqué une nouvelle hausse des prix officiels qui était au départ modérée. Cependant tous ces bouleversements ont conduit à une désorganisation totale du circuit de commercialisation du pétrole à l'échelle mondiale. [...]
[...] Les chocs pétroliers 1. Le premier choc pétrolier Le premier choc pétrolier a eu lieu en 1973 et ses effets ont été visibles jusqu'en 1978. C'est pendant la guerre du Kippour (16 et 17 octobre 1973) que les pays arabes membres de l'OPEP ont mis en place un embargo sur les approvisionnements en pétrole envers les états liés à Israël. Cette action à été le fruit de : - l'envolée spectaculaire du prix du brut, notamment de la quote-part de ce prix revenant aux pays producteurs ; - le contrôle absolu des niveaux de la production dans le but de maintenir un prix élevé du brut, afin justement de permettre aux pays producteurs de dégager un maximum de profit ; - la participation croissante, de la part de ces pays, aux opérations de production entraînant la disparition progressive du brut revenant aux sociétés concessionnaires (brut de concession), au profit du brut qui revient à État hôte (brut de participation). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture