Mouvements djihadistes, terrorisme, opération Barkhane, opération Serval, mouvements du Sahel, européanisation
Lancée en 2014, l'opération Barkhane, qui succède à l'opération Serval, est une intervention militaire menée par la France contre les groupes djihadistes au Sahel. Elle est menée en partenariat avec les pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, tandis que la France a engagé 5100 soldats dans les cinq pays, auxquels s'ajoutent 3000 militaires européens.
[...] Le président de la République a ainsi interrompu temporairement les opérations militaires communes entre les forces françaises et maliennes. Si ces opérations ont repris, trois des cinq bases françaises seront fermées d'ici à 2022, tandis que les effectifs seront réduits et devraient passer de 5100 à 2500-3000 hommes au sein de la task-force européenne Takuba, principalement menée par la France et dont les nouveaux objectifs seront la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies et l'appui à la montée en puissance des armées de la région Si la France conserve toujours ses objectifs initiaux, la constitution d'une task force européenne lui permet également de décentrer les critiques des populations autochones via l'européanisation de l'intervention Le Monde, Après huit ans d'intervention au Mali, le bilan mitigé de « Barkhane » La réorganisation de l'opération « Barkhane », savant exercice d'équilibrisme Le Point, Fin de l'opération Barkhane au Mali, mythe ou réalité ? [...]
[...] La prolifération de la menace terroriste En ce qui concerne la France, celle-ci tient dans un premier temps à empêcher la prolifération de la menace terroriste et les mouvements du Sahel vers l'Europe et à assurer la stabilisation politique des Etats alliés, tandis qu'elle refuse tout dialogue entre les autorités maliennes et les djihadistes. Par ailleurs, la France veille également à la défense de ses intérêts économiques au sud du Sahel et notamment dans le golfe de Guinée, avec un redéploiement des effectifs pour enrayer la progression des groupes Cependant, tandis que le président de la République avait acté en 2020 l'envoi de 600 soldats supplémentaires pour éliminer des djihadistes, l'opération a notamment conduit à des représailles contre l'armée française mais aussi à des exactions contre les civils - avec plus de 2400 civils tués en 2020 tandis que l'élimination de ces figures djihadistes - dont le fondateur d'AQMI Abdelmalek Droukdel - n'a pas permis la stabilisation politique de la région. [...]
[...] Terrorisme en Afrique, quel est le rôle de la France et quelle est sa légitimité ? Lancée en 2014, l'opération Barkhane, qui succède à l'opération Serval, est une intervention militaire menée par la France contre les groupes djihadistes au Sahel. Elle est menée en partenariat avec les pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, tandis que la France a engagé 5100 soldats dans les cinq pays, auxquels s'ajoutent 3000 militaires européens. [...]
[...] Une force conjointe coordonne ainsi les armées des pays du G5 Sahel contre les mouvements terroristes, tandis que des sommets ont régulièrement lieu pour réajuster les moyens et le cadre politique de l'opération. La montée des mouvements djihadistes Le Sahel lutte depuis plus d'une décennie contre la montée des mouvements djihadistes, en particulier au nord du Mali. Le gouvernement malien a ainsi dû faire face à l'offensive du Mouvement national de libération de l'Azawad et d'al-Qaïda au Maghreb islamique, tandis qu'une opération de maintien de la paix, la MINUSMA, vise aujourd'hui à stabiliser la région, également menacée par Boko Harem dans la région du Lac Tchad. [...]
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