Depuis 11 ans, la Russie est rongée par un mal profond : ce mal, qualifié de "Peste du XXIe siècle" par Vladimir Poutine, est l'insurrection tchétchène. Les conflits opposant la Russie et la Tchétchénie se manifestent davantage par de nombreux actes de violence que par une intense négociation : des attentats à la bombe aux actions de guérillas, les Tchétchènes usent de la violence pour obtenir leur indépendance qu'ils estiment légitime.
[...] Afin de répondre à ces questions, il convient de rappeler la source du conflit avant d'étudier les actes terroristes des Tchétchènes en Russie. Enfin, nous envisagerons le conflit sur le plan international D'un simple conflit à une véritable guerre A. Fin de l'URSS : refus de l'indépendance de la Tchétchénie. La guerre entre la Russie et la Tchétchénie date depuis maintenant 11 ans : en effet, celle-ci a réellement débuté en décembre 1994 jusqu'en mai 1996 pour reprendre en 1999. [...]
[...] Comment expliquer le désintérêt du conflit Russe Tchétchénie par les populations occidentales et notamment par les Français ? Il y a très peu d'informations concernant ce conflit, bien que le nombre de victimes soit supérieur à celui généré par le conflit Israélo-Palestinien. Ce manque d'information fait que les populations ne comprennent pas l'objet de ce conflit. Par ailleurs, la Russie est membre permanent à l'ONU et détient l'arme nucléaire. Les autres pays préfèrent préserver des relations diplomatiques avec ce pays et ne pas intervenir. [...]
[...] Il n'était donc pas question pour les Russes déjà affaiblis par la chute de l'URSS de céder cette précieuse ressource. En outre, la religion intervient également dans la "question des nationalités", l'enjeu majeur du conflit. B. La résistance des Tchétchènes Ainsi des groupes de résistants se sont formés: parmi eux, l'une des figures emblématiques est Djokar Doudaïev (1944 1996). En 1991, Djokar Doudaïev était président du Comité exécutif du Congrès national du peuple tchétchène. Ainsi, lorsque le conflit débuta, il se mit à la tête de la résistance et fut tué par un missile russe le 21 avril 1996. [...]
[...] Celle ci connaît pourtant certains chefs de file (par ex. Maskhadov assassiné par l'équivalent du KGB actuel Russe, le FSB), mais ceux ci ne connaissent pas un tel succès que les grands leaders charismatiques. Contrairement aux Palestiniens, les tchétchènes reconnaissent et endossent la responsabilité de leurs actes. Enfin, en Israël, le combat s'étend à la totalité du peuple. Il est impossible pour un Palestinien de reconnaître vouloir vivre en cohabitation avec Israël. En Russie, on fait parfaitement la différence entre les indépendantistes tchétchènes et les tchétchènes qui souhaitent une collaboration avec la Russie. [...]
[...] La Russie ne fait désormais plus la guerre aux Tchétchènes mais mène des opérations anti- terroristes Existe-t-il une solution pour mettre fin à ce conflit ? Du côté de la Russie, il n'y a pas réellement de plan de sortie de guerre de prévue : les militaires refusent de quitter le territoire Tchétchènes, ceux-ci bénéficiant d'un bon revenu ; et l'opinion publique n'incite pas le gouvernement russe à quitter ce territoire. Un plan fut proposé par Maskhadov : il s'agit du plan Akhmadov du nom du Ministre des Affaires Etrangères Tchétchène en exil. [...]
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