Syrie, répression, Bachar Al-Assad, contestation, parti Baas, loi d'urgence
Le 26 mai 2012, le massacre de Houla qui fit 108 victimes dont 49 enfants montre que le régime de Bachar Al-Assad n'entend pas cesser les violences et continue de ne pas respecter le plan de paix proposé.
La Syrie est elle aussi secouée par le mouvement des révolutions arabes débutées fin 2010. En Syrie tout a commencé en février à Deraa, des jeunes vont dessiner des tags avec des slogans anti-régime, ils vont être torturés et envoyés en prison. Les parents vont aller les chercher, on s'est moqué d'eux. C'est avant tout une révolte pour la dignité.
Les origines de la contestation sont aussi d'ordre politique, c'est un régime au parti unique le parti Baas qui laisse un vide politique, depuis 1971, et depuis le 17 juillet 2000, le président Bachar Al-Assad est au pouvoir. Le parti s'accapare toutes les richesses, le travail se fait par relations… et laisse la population vivre dans la pauvreté. C'est aussi un régime d'état d'urgence qui permet aux sécurités d'intervenir à tout moment, la loi d'urgence fait baisser considérablement les libertés, surveillance… notamment dans les réseaux sociaux sur internet.
[...] D'autres manifestations vont avoir lieu et vont toujours être réprimée. Les forces de sécurités ne vont pas hésiter à tirer à balle réelles sur les manifestants pacifiques. Les réseaux sociaux vont avoir un rôle important dans le soulèvement, c'est de la que tout va s'organiser par exemple avec le site « The Syrian Revolution 2011 ». Les villes les plus réprimés sont Damas, Homs déclarée ville sinistrée mais aussi Hama qui est la ville symbole de la lutte contre le clan Assad, cette ville est de nouveau sous le feu de l'armée syrienne, un massacre survenu 30 ans plus tôt sous la main de fer de Hafez Al-Assad père de Bachar, symbole de l'opposition historique et sanglante entre les Frères Musulmans et le partis Baas. [...]
[...] Ils demandent à plusieurs reprises de cesser les violences contre les citoyens. Ban Ki-Moon à demander la fin immédiate de la violence et des arrestations de masses et des enquêtes sur les tueries et aussi un accès immédiat de l'ONU pour évaluer les besoins humanitaires. Les pays européens veulent mettre en place un « projet de résolution condamnent la répression sanglante ». Mais toute tentative de résolution est entaché par la véto de la Chine et de la Russie qui l'on mit à deux reprises en octobre et février 2012. [...]
[...] C'est avant tout une révolte pour la dignité. Les origines de la contestation sont aussi d'ordre politique, c'est un régime au parti unique le parti Baas qui laisse un vide politique, depuis 1971, et depuis le 17 juillet 2000, le président Bachar Al-Assad est au pouvoir. Le parti s'accapare de toutes les richesses, le travail se fait par relations et laisse la population vivre dans la pauvreté. C'est aussi un régime d'état d'urgence qui permet aux sécurités d'intervenir à tout moment, la loi d'urgence fait baisser considérablement les libertés, surveillance notamment dans les réseaux sociaux sur internet. [...]
[...] (risques de tensions intracommunautaires, l'intervention n'aura sans doute pas lieu par peur que le chaos Iranien ou Lybie ne se répète. Diverses communauté dont les sunnites sont majoritaires dirigés par un président alaouite, c'est un argument du régime à se maintenir au pouvoir, des règlements de comptes sont à craindre. Allié n.1 de l'Iran, soutien au Liban, le Hezbollah, menace de l'islamisme, le soutien des mouvements de résistance palestiniens). [...]
[...] En Syrie, plusieurs mouvements se sont également manifestés contre le régime de Damas. Création de l'ASL Armée Syrienne Libre en juillet 2011, des déserteurs qui luttent contre le pouvoir, et aussi le CNS Conseil National Syrien crée en octobre mais il faut qu'il s'ouvre plus aux minorités ainsi que le Conseil National Kurde. Cependant, l'opposition n'est toujours pas une alternative crédible. La révolution en Syrie aura fait plus de morts des crimes contre l'humanité ont été commis, l'ONG Human Rights Watch qui publie dans un rapport « nous n'avons jamais vu une telle horreur ». [...]
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