Les Etats-Unis d'Amérique sont le pays des superlatifs. Ils sont aujourd'hui la seule superpuissance mondiale. Ils ont vaincu en l'espace de cinquante ans les deux pires totalitarismes de l'Histoire, le nazisme et le communisme. La défaite du IIIe Reich et l'implosion de l'Union Soviétique ont révélé la toute puissance des Etats-Unis : économique, scientifique et diplomatico-militaire.
Désormais, face à eux, le monde apparaît multi-pôlaire : la Chine ou le monde islamique contestent la toute puissance américaine. Mais si une puissance en devenir se détache, c'est bien l'Union Européenne. Au départ simple union douanière, elle tend de plus en plus à s'affirmer comme un contre poids à la prédominance américaine.
La puissance américaine repose sur de sérieux atouts, et est contestée par l'Union Européenne, sur les plans économique et monétaire, scientifique et diplomatico-militaire.
[...] L'UE n'a pas de telle autorité. De plus, la Livre Sterling n'est toujours pas entrée dans l'Euroland, fragilisant encore un peu plus la monnaie européenne. L'entrée de la Grèce et les perspectives d'élargissement à l'Est ne rassurent pas Les Américains, qui voyaient avec méfiance cette tentative européenne, ont pu être rassurés : la suprématie de leur monument national n'est pas menacée. Seul l'Irak de Saddam Hussein préfère libeller ses échanges de pétrole dans la monnaie européenne Les autres pays ne renoncent pas (ou pas encore) à ce qui est leur yeux un gage de stabilité et de valeur. [...]
[...] L'adage selon lequel les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent se vérifie de chaque jour. Beaucoup des emplois créés durant le mandat de Bill Clinton sont précaires. Dans les villes, les ghettos urbains des populations pauvres contrastent avec les banlieues des classes moyennes. De plus, la puissance américaine souffre de quelques handicaps : le pays, qui vit à crédit, est très endetté. La balance des paiements est largement déficitaire. Il s'en suit une dépendance envers certains pays comme le Japon, qui détient d'importantes quantités de bons du Trésor américain. [...]
[...] Les Etats-Unis ne produisent pas de cerveaux : ils les importent. Dans le même ordre d'idée, on peut penser que l'Europe s'est involontairement sabordée, en se privant de ses élites : c'est surtout le cas des scientifiques allemands et italiens, contraints de quitter leur pays à la suite de la montée du fascisme à cause des discriminations raciales ou politiques : Einstein, Oppenheimer ou Fermi ne sont venus aux Etats-Unis que par dépit. Sur le plan culturel, l'American Way Of Life se repend partout dans le monde. [...]
[...] Face à cela, la tiédeur, voire l'attitude franchement mercantile des Européens fait pâle figure : ces derniers renoncent facilement aux principes des Droits de l'Homme quand il s'agit de conquérir des marchés Néanmoins, les Etats-Unis ne sont pas tout blancs : s'ils condamnent l'Iran et l'Afghanistan, ils n'en restent pas moins de profonds soutiens à d'autres régimes du même genre en Arabie Saoudite, et accordent la clause de nation la plus favorisée à la Chine populaire. III. Diplomatie et puissance militaire A. La meilleure armée au monde Depuis l'effondrement de l'Union Soviétique, l'Armée américaine est sans conteste la plus puissante au monde. [...]
[...] La superpuissance américaine (et le challenger européen) Introduction Les Etats-Unis d'Amérique sont le pays des superlatifs. Ils sont aujourd'hui la seule superpuissance mondiale. Ils ont vaincu en l'espace de cinquante ans les deux pires totalitarismes de l'Histoire, le nazisme et le communisme. La défaite du IIIe Reich et l'implosion de l'Union Soviétique ont révélé la toute puissance des Etats-Unis : économique, scientifique et diplomatico-militaire. Désormais, face à eux, le monde apparaît multi-pôlaire : la Chine ou le monde islamique contestent la toute puissance américaine. [...]
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