D'un côté, l'Afrique, le 2ème continent le plus peuplé de la planète avec une population estimé de 945 millions d'habitants sur une superficie de 30 millions de km². C'est un continent riche en matières premières (diamants, or,…) et en ressources naturelles (pétrole, charbon, gaz naturel). La Chine est le pays le plus peuplé au monde (environ 1.3 millions d'habitants) sur une superficie de 9 millions de km².
Le contact de l'Afrique et de l'Asie remonte à 3 000 ans. Les premiers échanges commerciaux datent du 10e s avant J-C ses premiers échanges sont avec l'Egypte.
Puis il faudra attendre la dynastie des Ming (1368-1644) durant la période de la recherche de découverte de nouvelles terres avec le navigateur Zhen He sur la côte orientale africaine. Cependant cette recherche d'ouverture au monde sera stoppée.
Il faudra attendre la proclamation de la République Populaire de Chine le 1 Octobre 1949 pour reprendre par la suite les relations sino-africaine.
Les retrouvailles ont lieu pendant la période de la guerre froide lors de la conférence de Bandung en Indonésie du 18 au 24 avril 1955, période de décolonisation du continent Africain. Cette conférence permettait à la Chine d'établir une relation amicale avec l'Afrique et cela leur permettait d'apporter son soutien aux pays en lutte contre la domination coloniale, et de l'autre, elle permettait d'asseoir sa diplomatie naissante soucieuse de rompre les amarres avec la tutelle soviétique.
Nous verrons dans un premier temps les relations sino-africaines durant la période de la guerre froide, puis dans un second temps l'évolution des échanges après la chute du mur de Berlin en 1989.
[...] Ça sera par le biais du premier ministre Chou En Laï que la coopération sino-africaine va s'établir. Entre 1963 et 1964, il a entrepris pendant 3 mois de nombreuses visites chez une dizaine de pays africains. Ces visites ont débouché par la signature de nombreux accords et surtout pour la perspective du gouvernement chinois d'avoir de nombreux pays alliés pour engager la bataille idéologique autour du concept de la théorie des 3 mondes : - les deux super puissances États-Unis et URSS ; - les pays développés de l'Europe occidentale ainsi que le Japon, le Canada et l'Australie ; - les pays sous-développés d'Asie, d'Afrique et l'Amérique Latine qui constitue les pays du Tiers Monde. [...]
[...] Les Occidentaux s'inquiètent de l'activisme chinois sur le continent. L'Afrique, ancien pré-carré des empires colonialistes, est entrée dans un nouveau millénaire et se tourne vers ceux qui lui offrent de nouvelles perspectives (Chine, Inde, Etat Unis). Les nations africaines veulent donc se libérer de ce paternalisme européen qui est la seule proposition en matière d'échange politique depuis la décolonisation. L'Afrique est le théâtre d'une véritable lutte d'influence entre les Etats- Unis, l'Inde et la Chine qui seront probablement les trois principales puissances économiques au milieu du XXIe siècle. [...]
[...] Plus de du bois africain, exploité ou non par des entreprises chinoises, est exporté vers la RPC. À ceci s'ajoute un trafic illégal souvent mentionné, mais dont les chiffres sont difficiles à établir et vérifier2. En ce qui concerne les produits miniers, les entreprises chinoises sont particulièrement présentes dans le secteur du cuivre et du cobalt en RDC, de la bauxite et de l'aluminium en République de Guinée avec la Corporation minière des métaux non ferreux, autre grande entreprise d'État, et Chalco (China Aluminium Company). [...]
[...] En de la production africaine de minerai était exportée vers la Chine. Cette dernière est également l'une des premières importatrices de bois africain et, là aussi, les sociétés chinoises se sont imposées sur des marchés traditionnellement tenus par les forestiers français, le commerce du bois étant l'un de ceux qui se trouvent les plus touchés par les trafics et le non-respect des conventions internationales de protection des forêts tropicales. Le marché chinois est donc vital pour les pays africains, qui entretiennent des relations privilégiées avec la RPC. [...]
[...] En 2004, les investissements chinois en Afrique s'élevaient à 925 millions de dollars cumulés depuis 1979 ; pour la seule année 2005, leur montant est de 175 millions de dollars. Ces programmes concernent 820 entreprises établies dans 49 pays. Si le gouvernement entend encourager les entreprises chinoises à investir en Afrique, il s'agit pour l'heure essentiellement pour les investissements officiels qui ne recouvrent sans doute pas la totalité des activités chinoises en Afrique d'entreprises d'État, à plus de dans le domaine de la construction. La RPC possède en la matière un indéniable avantage de coût. [...]
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