Le 13 juillet le baril de pétrole bat encore une fois un record historique et il atteint 76$25. Cette nouvelle hausse rappelle aux marchés financiers et aux états de mauvais souvenirs, et soulève encore une fois la nécessité du pétrole pour les économies occidentales.
Nous tenterons donc de comprendre, dans un premier temps, comment et pourquoi le pétrole est devenu une matière première surtout pourquoi les deux chocs pétroliers ont autant marqué les mémoires collectives.
Dans un second temps, nous allons expliciter les raisons pour lesquelles le pétrole a connu une nouvelle hausse en 2005-2006.
Enfin nous tenterons de trouver des analogies entre les deux chocs pétroliers avérés et cette nouvelle hausse du prix du baril. Suivant ces analogies nous statuerons sur l'existence d'un troisième choc pétrolier.
[...] Dans la première partie on remarque bien les chocs pétroliers de 1973 et 1979 sont des articulations de la vie économique et que les politiques ont réagi très rapidement face à l'ampleur du phénomène. Or d'une part la hausse du prix en 2005-2006 n'a pas été aussi forte que lors des deux précédents chocs pétroliers. Et d'autre part cette hausse n'a pas impliqué de revirement complet de politique économique ou n'a pas fait entrer les pays occidentaux dans une phase de récession, en tout cas à court terme. [...]
[...] De ce fait les pays occidentaux n'ont plus reçu de pétrole, cette pénurie a donc impliqué une hausse brutale du prix du baril. Ce phénomène s'est reproduit six années plus tard avec le second choc pétrolier. La hausse du prix du pétrole ne peut être la seule raison pour laquelle l'économie mondiale est entrée en crise. En effet c'est la structure même de l'économie qui a été mise à mal par la hausse du prix du pétrole. Les états, les industriels, les consommateurs n'ont pas vu arriver ces hausses brutales du prix du pétrole. [...]
[...] Cet ajustement permet de maintenir un prix d'équilibre bien que l'offre soit rigide. Encore une fois l'héritage historique a permis à l'OPEP de prendre une décision qui est basée sur l'analyse des causes de la nouvelle hausse. Les banques centrales profitent elles aussi de ces évolutions, car les organismes tels que l'INSEE en France permettent d'avoir une meilleure réactivité face à toutes les conséquences d'une hausse du prix du pétrole. Cela dit une meilleure réactivité n'implique pas une anticipation, les méthodes de quantification et les connaissances acquises permettent aux autorités d'avoir la réaction la plus juste. [...]
[...] Ces tensions se sont accrues avec la reprise du programme nucléaire par l'Iran en 2005 ce qui a provoqué un climat de peur d'une part lié au danger potentiel que représente selon les Occidentaux l'acquisition de l'arme nucléaire par les Iraniens, mais surtout la peur que le gouvernement iranien utilise le pétrole comme moyen de pression. Cette suite d'événements est l'une des causes de hausse du prix du pétrole mais pas seulement. Suite aux deux chocs pétroliers, les industries pétrolières principalement occidentales se sont assurées des contrats d'exploitation de gisement de pétrole de par le monde. Avec cette politique, ils se sont assuré de façon durable un approvisionnement en pétrole. [...]
[...] En effet, peut'-on dire qu'à eux seuls ces événements ont déclenché ces chocs pétroliers? Pour cela il nous faudra comprendre d'un point de vue strictement économique les mécanismes ayant entraîné la hausse du prix du baril. 2)Définition de la notion de choc pétrolier : Nous allons dans un premier temps, dans un contexte économique définir un choc pétrolier Pour cela il nous faut citer une définition disponible dans un dictionnaire d'économie. Choc pétrolier : Le premier choc pétrolier, en octobre 1973, marque l'entrée de l'économie mondiale dans une longue crise. [...]
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