La paix est généralement ressentie et présentée comme une valeur suprême. Cependant, la morale et la bonne volonté ne peuvent suffire à orienter et garantir les comportements, ni ceux des Etats, ni ceux des groupes trans nationaux organisés autour d'un projet de violence agressive. Partant de ce postulat, pour être stabilisée la paix doit être organisée. Elle l'est en pratique autour et à partir des Etats qu'elle concerne. Cependant, l'évolution contemporaine donne une importance ou une dimension internationale à certains conflits internes ou à une violence transnationale comme le terrorisme ou la criminalité organisée. Associées à la valorisation de la paix, elles cherchent à définir rationnellement les bases et les méthodes de la sécurité.
La notion de « soldat et de diplomate » est une notion utilisée par ARON. Cela permet ainsi de distinguer les deux notions régulatrices qui régissent les rapports entre Etats sur la scène internationale.
Par cette expression on entend mettre en place essentiellement la régulation des conflits internationaux par des processus tels que le maintien de la paix de l'ONU. Ainsi, on part d'un postulat de départ qui est que la scène internationale est un monde de paix auquel vient se greffer la violence. Dès lors, on va traiter la violence par la paix ou par son rétablissement.
La diplomatie permet alors de rentrer dans ce processus de maintien de la paix. Cependant, il arrive parfois que le recours à la force soit nécessaire.
Dès lors, on peut à juste titre se demander si la diplomatie et le recours à la force sont les seuls régulateurs sur la scène internationale.
[...] Ainsi, dans ce cas la diplomatie semble trouver ses limites et la guerre devient alors une alternative à la diplomatie. Une nouvelle maîtrise de la scène internationale Dès lors, la maîtrise de la scène internationale s'organise d'une nouvelle manière avec un recours à la force de plus en plus difficile Mais cela se caractérise aussi par une puissance qui se diffuse de plus en plus 1 Une réorganisation de la scène internationale : le recours à la force de plus en plus difficile 2 L'ONU et son processus de maintien de la paix Art 1. [...]
[...] On peut alors distinguer deux types de conflits. Dans un premier temps, le recours à la force peut en effet devenir le moyen le plus expédient pour affaiblir une puissance montante ou dominante. Il s'agit alors de guerre limitée, on pourra citer la guerre de Crimée en 1855, opération franco-britannique pour arrêter l'expansion de la Russie vers la Méditerranée. On peut aussi entretenir de tels conflits dans le même esprit sans pour autant y participer. Ainsi, on peut citer la guerre entre l'Iran et l'Iraq entre 1980 et 1988 pour affaiblir l'Iran. [...]
[...] De nos jours, ce sont les Etats-Unis qui ont le réseau diplomatique le plus étendu au monde. La France et la Grande-Bretagne se partagent la deuxième et troisième place suivant les années. Le rôle de la mission diplomatique est notifié à l'article de la convention de Vienne de 1961, liste impressionnante et non limitative. On retrouve par exemple, à la partie le rôle de promouvoir des relations amicales et développer des relations économiques, culturelles et scientifiques entre l'état accréditant et l'état accréditaire. [...]
[...] Celle- ci va ce faire en deux temps. Tout d'abord, il convient d'avoir mis en place une décision bilatérale (en général) entre les états concernés pour marquer leur volonté de travailler ensemble. L'annonce de cette décision vaut acceptation. Ensuite, il y a l'envoi d'une commission temporaire qui est chargée de préparer la situation pour la convention permanente. Les membres qui constituent ces missions sont désignés par les états concernés sur la base du droit interne de chacun d'eux. L'ensemble de la commission est sous la garde du chef de mission personnellement choisi. [...]
[...] C'est en principe au sein des états les plus puissants, et tout de moins les plus développés qu'elles sont e mieux enracinées. Ainsi, elles peuvent développer des politiques alternatives, en rupture avec les politiques officielles, voire les dénoncer. Ainsi, l'ONG peut avoir un impact important dans la diplomatie et peut même avoir un rôle déterminant dans le rôle diplomatique. Amis d'autres acteurs, peuvent jouer un rôle du moins avoir une influence sur la diplomatie des pays comme les médias et l'opinion publique. Ainsi, dans certains cas, une opinion publique spontanée se manifeste parallèlement dans plusieurs pays. [...]
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