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En géopolitique comme en histoire, le concept de puissance constitue le fondement des relations entre les États. Le philosophe et historien français Raymond Aron définit la puissance comme la capacité d'un État ou d'une entité à imposer sa volonté. Jusque dans les années 1990, elle dépend principalement des facteurs traditionnels, se mesurant et s'exprimant à travers le « hard power ». Elle s'effectue par la contrainte à l'aide de moyens militaires et économiques en utilisant la force ou des sanctions. Mais la puissance peut désormais s'exercer de manière indirecte à travers une stratégie d'influence sur le monde. On parle alors de « soft power », concept forgé par le politologue américain Joseph S. Nye, défini comme la capacité d'un État à obtenir ce qu'il souhaite ou s'imposer comme un modèle à suivre. Pour ces raisons, les critères de puissance ont évolué : il est ainsi nécessaire d'en prendre de nouveaux en compte, comme l'aspect culturel, linguistique, diplomatique, idéologique ou bien non coercitif.
[...] / excès : nano et biotechnologies (augmenter les capacités mentales, lutte contre le vieillissement . ) Résistances, critiques et controverses (compteurs Linky) / emplois menacés par la robotisation Les géants du numérique : de nouvelles formes de puissance GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, aussi appelé « Big Five ») : processus de libéralisation et de marchandisation d'Internet Devenues ainsi firmes transnationales (FTN) les + puissantes des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) Concurrencées par les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) et BATX asiatiques (Baidu, Alibaba, Xiaomi, Tencent) Poids gigantesque dans l'économie mondiale (CA record d'Apple en 2017 : 230Mds soit 48Mds $ de profit) même si cela reste loin derrière des firmes comme Walmart Capitalisation boursière en haut du classement (CA de 4000Mds de $ avec Netflix en 2018, 2x + que le PIB fr) > emplois, 1000Mds de profit par an (dont 60 dépensés en recherche-développement) . [...]
[...] On parle alors de « soft power », concept forgé par le politologue américain Joseph S. Nye, défini comme la capacité d'un État à obtenir ce qu'il souhaite ou s'imposer comme un modèle à suivre. Pour ces raisons, les critères de puissance ont évolué avec le temps : il est ainsi nécessaire d'en prendre de nouveaux en compte, comme l'aspect culturel, linguistique, diplomatique, idéologique ou bien non coercitif. Voici 3 exemples de nouveaux vecteurs/attributs/marqueurs/outils/enjeux (objet auquel des acteurs attribuent une valeur) de puissance indirecte pour un pays : La langue et la culture Des langues et des cultures Diversité linguistique : 6000 langues, langages et dialectes (majorité régionale et tribale) Langues internationales Multilinguisme (plusieurs langues nationales) Multiples et diverses cultures : aires culturelles confondues avec les aires linguistiques (espace géographique où vivent des personnes parlant la même langue) Identité et différences : rôle fédérateur / opposition au pouvoir Des outils d'affirmation et de domination Émergence des puissances coloniales (16e au 19e : diffusion des langues et cultures européennes / répressions des langues et cultures minoritaires Francophonie (dispositif institutionnel organisant des relations politiques et des coopérations entre 88 États et gouvernements membres de l'OIF, autour de la promotion du français) Diffusion diverse de la culture : (ex du français) outils de promotions linguistique et culturelle : langue, musées, gastronomie, cinéma, grands couturiers, musique, instituts, lycées français à l'étranger, Alliance française, médias, industries du numérique . [...]
[...] ) Concurrence d'autres puissances : Chine, Brésil, Inde . Nouveaux enjeux (liés à l'évolution démographique : pop doublée d'ici 2050) : 3x + de locuteurs (personnes qui s'expriment au moyen d'une autre langue) français Disparitions de langues malgré les nouvelles technologies de communication et diffusion (3000 langues maternelles ont moins de locuteurs) La maîtrise des voies de communication Notre monde structuré par les voies de communication Présentes depuis des siècles / nombreuses et variées / facilitées par les progrès techniques Réseaux étendus (40M de km de route, 1M de km de chemins de fer) Transport de marchandises / organisation des régions de production et de consommation : routes du thé (Chine), de l'étain (Rhône), épices (Afrique du Sud-Est), sel (Afrique), pétrole (Moyen Orient) . [...]
[...] Le soft power En géopolitique comme en Histoire, le concept de puissance constitue le fondement des relations entre les États. Le philosophe et historien français Raymond Aron définit la puissance comme la capacité d'un État ou d'une entité à imposer sa volonté. Jusque dans les années 1990, elle dépend principalement des facteurs traditionnels, se mesurant et s'exprimant à travers le « hard power ». Elle s'effectue par la contrainte à l'aide de moyens militaires et économiques en utilisant la force ou des sanctions. [...]
[...] Réseaux de télécommunication variés (données cellulaires, wifi, fibre, satellites . ) Vaste champ d'action (Mds de personnes concernées) Évolution technologique croissante (voiture autonome, drone . ) Transformation des industries de la culture et communication Participe à une consommation de masse Les enjeux stratégiques et les dérives de la maîtrise des secteurs des NTIC Concurrence entre grandes puissances économiques et militaires (secteurs de l'industrie, recherche-développement, médical, énergie, IA) / recherche d'hégémonie Militaire : guerres à distance (drones militaires) / espionnage numérique, cyberterrorisme (attaques massives (Estonie) ou ciblées) > lutte contre les hackers Lanceurs d'alerte qui révèlent des scandales d'État (Wikileaks . [...]
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