La Société internationale, cours de relations internationales de 25 pages
L'Analyse des diverses études consacrées a la Société Internationale
- Montre que se sont développées à ce sujet des théories très différentes des unes et des autres.
- Montre des conceptions souvent opposées des structures et de la nature de la Société internationale
Partagé entre harmonie et conflit, équilibre et changement, interdépendance et dépendance, les Relations à l'intérieur de la Société internationales ne peuvent se comprendre qu'au travers du pluralisme théorique, seule réponse à des réalités multiples.
CHAPITRE ? I ? LA FORMATION DE LA SOCIETE INTERNATIONALE DU V° AU XV° SIECLE
CHAPITRE II ? LA SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DU XVIme AU XVIIIme SIECLE
L'EUROPE AU CENTRE D'UNE SOCIETE INTERNATIONALE ELARGIE
[...] Une fois établie la place fondamentale du concept de civilisation, Huntington identifie les lignes de fracture, sources de crises et de conflits, principalement la frontière de la civilisation islamique. Sa conclusion est simple : l'Occident est menacé, notamment par un axe anti- occidental islamo-confucéen. Même s'il appelle à une meilleure compréhension par les Occidentaux des convictions de ses adversaires, il leur conseille de conserver la puissance économique et militaire indispensable à la protection de leurs intérêts. Deux critiques majeures ont été faites de la thèse de S. Huntington. [...]
[...] - C'est du fait de l'expansion coloniale que les règles forgées en Europe ont été généralisées au reste du monde. Section 1 La Prédominance de l'Europe dans les Relations internationales (476-1918) L'hégémonie de Rome sur l'Europe et le bassin méditerranéen a permis le développement d'une seule et même civilisation. Cet espace géographique a constitué une communauté unique et impériale mais pas une Société internationale. Cette hégémonie n'est pas sans importance car elle renferme le ferment de l'évolution de la future Europe. [...]
[...] Elles prennent en compte les contraintes qui pèsent sur la définition des stratégies politico-militaires élaborées par les États. Selon les auteurs, la puissance vient de la maîtrise soit des terres, soit des mers. L'espace territorial d'un État est un élément primordial de sa puissance. Il faut néanmoins souligner qu'en raison des progrès de la technologie militaire, le territoire n'est plus obligatoirement une garantie certaine quant à la puissance d'un État. Les relations de puissance Les relations internationales sont des relations de puissance. [...]
[...] les fonctionnalistes (D. Mitrany et M. Virally). Ils utilisent la notion de fonction et estiment que la création d'organisations internationales à caractère technique a pour fonction de convertir les intérêts des États membres en les formulant et en les agrégeant. Cette conversion, opérée au détriment des politiques nationales, produira des règles que l'organisation devra élaborer, appliquer et faire respecter. En d'autres termes, l'organisation exercera une fonction de socialisation ; les limitations de souveraineté opérées par les États vont progressivement aboutir à un passage de solidarités économiques à des solidarités politiques et l'humanité prendra peu à peu conscience de son unité. [...]
[...] Les conséquences sur la stabilité des rapports internationaux sont considérables. La réponse des pays d'accueil est variable en fonction de leurs législations et de leurs capacités économiques à absorber cet afflux de réfugiés. Généralement, ils s'installent dans les États voisins et risquent alors de les déstabiliser du fait de leur seule présence (exemples des Palestiniens au Liban ou des Kosovars en Macédoine). Il faut ici souligner l'interaction entre la démographie, l'économie et l'environnement. Le développement économique est lié à la pression démographique qui engendre pauvreté, malnutrition, maladies et analphabétisme. [...]
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