Que se cache derrière cette guerre contre le terrorisme que voudrait mener Georges BUSH en Irak ? L'Irak possède la deuxième réserve mondiale de pétrole. Gouvernée par un dictateur, autrefois mis en place par les Etats-Unis, ce pays est en très grande difficulté économique. Dans cette étude nous allons d'abord brièvement exposer la situation et politique de l'Irak. Puis nous nous intéresserons aux pays voisins de celui-ci et voir quelle est leur volonté politique. Pour finir nous analyserons les conséquences économiques d'une attaque américaine en Irak. Nous tenons à préciser que cette étude a été réalisée principalement aux mois d'octobre et de novembre 2002 et que la situation peut évoluer très rapidement
[...] Outre cette conséquence de main mise sur tout ce territoire, l'économie US, serait une première victime potentielle d'une guerre avec l'Irak. Evaluée entre 100 et 200 milliards de dollars, la campagne militaire devra être brève sinon Washington risque de basculer en récession. Le coût comprendrait, outre les opérations militaires, les dépenses de changement de régime, à savoir une force de paix à maintenir en Irak, l'assistance humanitaire aux réfugiés, l'aide à la reconstruction et des aides supplémentaires aux pays de la région acceptant de coopérer avec Washington. [...]
[...] Le PNB par habitant était de 1200$ soit le 136eme rang sur 226 pays. La guerre du golfe a endommage le pays, par exemple des digues, stations d'épuration et des stations de pompage ont été détruites, l'eau potable est rare, et le nombre de décès important. Depuis 1996, l'ONU a mis en place le programme Pétrole contre nourriture Bagdad peut exporter du pétrole en échange de nourriture, médicaments et autres bien de première nécessité. La redistribution des revenus Iraquiens par l'ONU est la suivante : 53% pour le ravitaillement humanitaire de la population 13% pour les provinces du Kurdistan. [...]
[...] Il refuse surtout toute perspective qui ne soit pas la levée de l'embargo. Non sans recourir à l'arme du pétrole, en suspendant pendant cinq semaines sa production pour faire monter les prix, l'Irak a ainsi réussi, grâce à la Russie, à faire échec à un projet de sanctions dites "intelligentes" qui auraient permis de lutter plus activement contre la contrebande et d'alléger les contraintes pour la population. Le temps presse pourtant. L'activité du pays reste inférieure à celle des années 1980, alors que l'Irak était engagé dans une guerre d'usure avec l'Iran. [...]
[...] Cette augmentation de la production ferait baisser rapidement le prix du pétrole . L'Irak est un gros fruit mûr qui attend d'être cueilli La chute de ce pays ouvrirait pour les Etats-Unis de riches opportunités en matière d'approvisionnement, au Moyen-Orient et au-delà, et renforcerait leurs intérêts dans la région. Tout d'abord l'Iran. Les Américains ont utilisé ce pays pour mener leur guerre anti-terroriste contre l'Afghanistan mais l'ont quand même fait figurer sur leur liste de pays constituant l'axe du mal De plus Washington a tout fait pour limiter ses programmes d'armement Une attaque contre l'Irak parachèverait donc l'encerclement et l'isolement de ce pays. [...]
[...] Depuis la fin de la guerre du golfe, l'Irak est soumis à un embargo, les Nations Unies gèrent l'activité économique du pays. Le Président Saddam HUSSEIN est au pouvoir depuis 1979 et a donc été le chef de l'état durant la guerre contre l'Iran. Le taux d'analphabétisme des adultes est de 55% pour les femmes et de pour les hommes. Il n'y a que 60 médecins pour 100.000 habitants. Est ce un corollaire ? Mais l'espérance de vie est d'environ 63 ans. [...]
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