Par conséquent, "l'intérêt national" peut conduire une puissance à intervenir au-delà de sa zone de proximité géographique, là où ses intérêts ne sont pas directement en jeu (...)
[...] SdA 1 La sécurité internationale au début du XXIème siècle. Par "sécurité internationale", on entend à la fois la stabilité du "système" international, c'est-àdire des Etats et de l'équilibre des rapports entre Etats et la sécurité des sujets/individus à l'intérieur des Etats: autrement dit, pour que la sécurité internationale soit effective, il faudrait pouvoir concilier à la fois le "droit des gens" et celui des Etats. La sécurité de l'individu au sein d'un Etat ou celle d'une minorité n'est pas sans interférer sur celle de l'Etat auxquels ils appartiennent. [...]
[...] B.Badie Le 29 avril 1999, lors du 50ème anniversaire de l'Alliance, le communiqué des chefs d'Etat et de gouvernement reconnaît "la responsabilité primordiale du Conseil de sécurité des Nations unies dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales" (article 38) SdA 4 muer en une menace pour la SI, car "aucun peuple n'aime véritablement les missionnaires armés"6. Conclusion: 7 Microcosme européen: l'OSCE apparaît comme une sorte de laboratoire au sein duquel ces différentes logiques s'affrontent. Préparer l'intégration "mondiale" au niveau régional. 6 défi, responsabilité des démocraties occidentales. Naissance d'une nouvelle forme d'intervention: la conditionnalité. Il s'agit de créer les conditions favorisant le processus de paix, conditions parmi lesquelles, renouant avec l'idée développée par Kant dans son Projet de paix perpétuelle7, on inscrit la démocratie, pensée comme un processus et non comme un état. Robespierre. [...]
[...] Plus les Etats sont démocratiques, moins ils se font la guerre. [...]
[...] Ceux-ci ont connu des formulations différentes: d'abord totalement utopiques, puis invitant à penser la transformation des "guerres" en "conflits". De nouvelles formes de conflits ( 1.1 ) apparaissent en effet, mais il semble qu'elle soient plutôt issues d'une 1 Les conditions du "partenariat" avec les Nations unies: "un seul facteur déterminant pour décider si les Etats-Unis doivent agir de manière unilatérale ou multilatérale: ce sont les intérêts de l'Amérique"1 Partenariat "lorsque des circonstances surviennent où il y a une menace sur la paix internationale qui pourrait nous affecter, mais qui ne présente pas de danger immédiat pour nos citoyens ou notre territoire, il sera dans notre intérêt de procéder en partenariat avec les Nations unies" Et pris en compte dans le calcul de l'IDH (Indicateur de Développement Humain) dans celui de 1999. [...]
[...] Les turbulences stratégiques, les zones grises, la narco-criminalité, les violences urbaines, le terrorisme, l'affirmation d'identités non territorialisées sont autant de formes de conflictualité qui traduisent comme une capillarisation de la violence Face à ce nouveau type de menaces, comment mettre en place un système de sécurité collective? En instaurant de nouvelles institutions, de nouvelles codifications? 1.2 La guerre n'est pas obsolète: fin des rêves des / de l'après-guerre froide. Si cette évolution est réelle, elle ne doit pas masquer néanmoins la persistance de guerres traditionnelles, du type litige de frontière. Ces affrontements inter étatiques s'expriment soit indirectement au sein de conflits intra étatiques, soit directement. La fin de la guerre froide s'accompagne de la reprise d'affrontements de forme traditionnelle. [...]
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