Depuis plusieurs mois, les médias pointent du doigt la crise alimentaire qui sévit actuellement en Éthiopie, Érythrée, Somalie, à Djibouti, mais aussi dans beaucoup de pays de l'Afrique subsaharienne. La FAO et Oxfam International, sur leurs sites officiels et par le biais de communiqués de presse attirent l'attention sur la situation de la Corne de l'Afrique qui est présentée comme une région très en difficulté. En effet, depuis près de quatre ans, cette région est en proie à de longues périodes de sécheresse, combinées à des conflits politiques permanents.
Dans ce contexte, les récoltes se font maigres, et la population à 80% rurale ne trouve plus de quoi se nourrir et meurt de faim. Les enfants sont les premières victimes, leurs organismes affaiblis ne peuvent lutter contre des épidémies de rougeole ou de variole. Ils meurent ainsi de maladies et non de faim comme l'exposent à tort les médias. Les paysans émigrent alors avec leurs familles et leurs troupeaux à la recherche d'un point d'eau, ou sont parqués dans des camps d'aide afin de faciliter le travail des organisations humanitaires. Ces rassemblements de populations dans des zones insalubres sont profitables à la prolifération des maladies.
Dans ce contexte, la seule issue réside dans l'aide alimentaire envoyée par les organisations humanitaires cependant pour beaucoup de personnalités comme Penny Lawrence, la directrice d'Oxfam International, la Corne de l'Afrique ne peut plus se contenter d'une aide d'urgence qui perpétue ce cercle vicieux. Selon la FAO, près de 20 millions de personnes dépendraient d'une aide alimentaire dans la Corne de l'Afrique, un chiffre qui pourrait très bien augmenter sous l'effet des inondations entrainées par le phénomène climatique El Nino qui apporte généralement de fortes pluies vers la fin de l'année. Il est donc urgent de se pencher sur la question de la sécurité alimentaire dans la Corne de l'Afrique.
[...] Les ONG interpellent ainsi de plus en plus la communauté internationale sur ce choix de nourrir les voitures et non les hommes. - Le développement des pays sous-développés Le développement économique de pays anciennement sous-développés est une autre cause de la crise alimentaire actuelle. Les populations de Chine et d'Inde ont vu leurs conditions de vie s'améliorer et aspirent désormais à une vie à l'occidentale Ils souhaitent d'autre part accéder à une alimentation plus riche et consomment alors des œufs, des produits laitiers et de la viande. [...]
[...] À partir de 1991, les ministres des affaires étrangères chinois ont pris l'habitude de commencer leurs visites officielles annuelles par l'Afrique. En 2006, les investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint 6,64 milliards de dollars (projets de télécommunications, de stations électriques, de protection des eaux, de transport, d'agriculture et d'industrie). La Chine a instauré en juin 2007 un Fonds de développement sino-africain doté d'un capital de départ de 1 milliard de dollars, et qui va passer à 5 milliards de dollars. [...]
[...] Dans ce contexte, la seule issue réside dans l'aide alimentaire envoyée par les organisations humanitaires cependant pour beaucoup de personnalités comme Penny Lawrence, la directrice d'Oxfam International, la Corne de l'Afrique ne peut plus se contenter d'une aide d'urgence qui perpétue ce cercle vicieux. Selon la FAO, près de 20 millions de personnes dépendraient d'une aide alimentaire dans la Corne de l'Afrique, un chiffre qui pourrait très bien augmenter sous l'effet des inondations entrainées par le phénomène climatique El Nino qui apporte généralement de fortes pluies vers la fin de l'année. Il est donc urgent de se pencher sur la question de la sécurité alimentaire dans la Corne de l'Afrique. [...]
[...] En effet, depuis près de quatre ans, cette région est en proie à de longues périodes de sécheresse, combinées à des conflits politiques permanents. Dans ce contexte, les récoltes se font maigres, et la population à 80% rurale ne trouve plus de quoi se nourrir et meurt de faim. Les enfants sont les premières victimes, leurs organismes affaiblis ne peuvent lutter contre des épidémies de rougeole ou de variole. Ils meurent ainsi de maladies et non de faim comme l'exposent à tort les médias. [...]
[...] La polémique autour des OGM Les plantes génétiquement modifiées sont nées aux États-Unis, dans les années 1990. Progressivement, les surfaces dédiées à ce type d'agriculture se sont répandues à travers le monde et plus particulièrement dans les pays en développement. Aujourd'hui le monopole des semences OGM est détenu par l'industrie américaine Monsanto qui les produit et fournit les producteurs du monde entier. Cela implique à long terme une certaine dépendance de la part des pays producteurs d'aliments génétiquement modifiés envers l'industrie Monsanto. [...]
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