Plus des trois quarts du commerce mondial utilisent le transport maritime ou fluvial. Près de 95% des marchandises échangées transitent par les voies maritimes.
Les routes maritimes structurent le commerce maritime mondial, et compte tenu de l'intensité des échanges maritimes, leur utilisation n'est pas sans poser problème.
Néanmoins, afin de garantir un bon fonctionnement du commerce maritime mondial, le Droit International a distingué plusieurs types d'espaces maritimes. Ainsi, la Convention de Montego Bay a défini dix régimes juridiques particuliers, qui peuvent se regrouper en quatre grandes catégories.
¤ Les espaces maritimes soumis à la souveraineté d'un Etat (les eaux intérieures, la mer territoriale, les eaux archipélagiques)
¤ Les espaces maritimes soumis à la juridiction d'un Etat côtier (la zone contiguë, la zone économique exclusive et le plateau continental)
¤ Les espaces maritimes non soumis à la juridiction des Etats (la haute mer et la zone internationale des fonds marins)
¤ Les espaces maritimes servant aux communications (les détroits et les canaux internationaux)
Tous ces espaces maritimes sont fortement convoités, comme en témoigne les nombreuses rivalités quant à leur accès, à leur utilisation et à leur contrôle.
Sans aucun doute, les transports maritimes présentent de nombreux risques, comme la piraterie maritime, ou la volonté de contrôle des espaces maritimes comme moyen de pression et de chantage économique.
[...] A partir de 1945, les échanges maritimes sont essentiellement constitués des vrac (c'est-à-dire des transports de marchandises pêle- mêle), mais aussi du fait d'une utilisation à grande échelle des hydrocarbures. Ce type de trafic s'est considérablement développé jusqu'en 1972, et a ensuite connu un ralentissement. Notons qu'il est indispensable de classifier les échanges en fonction de leur type, c'est-à-dire hiérarchiser les échanges par rapport à la matière transportée. Ainsi, le trafic de pétrole est le plus important, et fera l'objet d'un développement ultérieur. [...]
[...] On parle même de maritimisation de l'économie à savoir l'accroissement des échanges internationaux par voie maritime Les acteurs en présence. (classification de l'ONU) Pays industriels libéraux ou à économie de marché. Les pays ayant une longue tradition maritime ont jusqu'à maintenant toujours dominé la scène maritime internationale. En 1960, les Etats-Unis, les pays européens et le Japon représentaient 75% de la flotte mondiale ; depuis leur importance a diminué, notamment en raison de la prise de conscience de l'importance économique des océans et du fait de la volonté de certains Etats de posséder aussi les océans. [...]
[...] - Aider à stabiliser les Etats producteurs en proie à de graves troubles. - Maintenir la liberté de navigation. - Maintenir un équilibre économique et énergétique global. - La maîtrise des océans. - La rapidité de réaction en cas d'attaque majeure. Sans aucun doute, les flottes militaires, qui assurent la sécurisation des routes maritimes et, par extension, celle des approvisionnements en énergie, ont un rôle tant rassurant que dissuasif Nouvelles prises de conscience des Etats 1. La diversification des sources d'approvisionnement et la constitution de stocks. [...]
[...] Dans la première moitié du 20ème siècle, la découverte et l'exploitation des puits de pétrole en Iran, à Bahreïn, en Iraq, en Arabie Saoudite et dans les Emirats Arabes Unis ont rendu la région du Moyen-Orient encore plus convoitée. A la veille de la Guerre Iran-Iraq (1980-1988) la moitié du pétrole commercialisé, soit près de 900 millions de tonnes par an, transitait par le Détroit d'Ormuz. Aujourd'hui, ce point de passage stratégique voit passer 40% de l'approvisionnement énergétique américain de celui du Japon, et 60% de celui de l'Europe occidentale. [...]
[...] Leur part dans les échanges maritimes mondiaux représente environ 8 à 10% de la flotte mondiale. Néanmoins, on constate que l'URSS et la Chine sont aujourd'hui de plus en plus tournés vers la mer, afin de répondre à leurs besoins intérieurs grandissants, d'une part, et d'autre part, de leur volonté affichée de jouer un rôle plus conséquent dans l'économie mondiale. Les pays en développement. Ce groupe de pays forme un ensemble hétérogène, essentiellement composé des pays d'Afrique, de l'Amérique Latine et d'Asie du Sud-est, qui se repose soit sur des organismes internationaux, comme le CNUCED, pour développer leur flotte de commerce, soit en ayant de faibles coûts de production. [...]
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