La guerre en Irak dure maintenant depuis plus de 5 ans et les Etats-Unis n'ont jusqu'à présent pas réussi à rétablir la paix et encore moins instaurer une démocratie.
A l'heure où le peuple américain commence à critiquer cette guerre, il serait intéressant de comprendre pourquoi le Président Bush ne veut pas retirer ses troupes de l'Irak et les raisons qui l'ont poussé à ne pas suivre le rapport Baker, qui préconisait justement un retrait progressif des troupes américaines.
Finalement, nous envisagerons les solutions pour sortir de ce tumulte, ces solutions qui passent évidemment par un dialogue avec les pays voisins de l'Irak tels que l'Iran ou la Syrie.
[...] Some Alternative Courses in Iraq 1. Precipitate Withdrawal 2. Staying the Course 3. More Troops for Iraq 4. Devolution to Three Regions D. Achieving Our Goals II. The Way Forward—A New Approach A. The External Approach : Building an International Consensus 1. [...]
[...] Le Président Bush refuse donc de dialoguer avec des pays comme l'Iran et la Syrie. Le seul moyen d'envisager un dialogue avec ces pays repose sur différentes conditions qu'est pour l'Iran la suspension de son programme nucléaire et, pour la Syrie une clarté plus forte et des réponses concernant son rôle en Irak, au Liban et en Palestine. Le Président Bush a mis en évidence l'inintérêt de dialoguer avec des individus décidés à exterminer les Etats-Unis. De leur côté, la Syrie et l'Iran ont trouvé le rapport Baker positif car il reconnaît l'importance du rôle de ces pays dans le processus de paix et prend en compte les revendications qui sont les leurs. [...]
[...] En effet, début janvier 2007, il a été décidé l'envoi de troupes supplémentaires en Irak, nombre qui pourrait être porté jusqu'à personnes en cas de nécessité. Il s'agit selon Bush du seul moyen pour envisager un retrait à terme, à savoir renforcer la présence américaine avant d'envisager un transfert de pouvoir aux Irakiens. Cette décision pouvant paraître étonnante est pourtant relativement soutenue par de hauts responsables politiques américains. Ainsi, le sénateur républicain de l'Arizona John Mac Cain estime qu'une hausse des troupes apparaît comme la solution la plus souhaitable et qu'un retrait progressif de l'Irak à l'heure actuelle mènerait les Etats-Unis vers la défaite. [...]
[...] Les manifestations contre la guerre se multiplient et les sondages annoncent une part d'Américains hostiles au conflit de plus en plus importante. Ainsi, en aout 2006, seuls 36% des Américains approuvent ce conflit contre 60% qui le rejettent selon CNN. Malgré tout, en janvier 2007, un renforcement des troupes (plus de soldats) est annoncé par l'administration Bush ce qui provoque un mécontentement quasi général, ce dernier se traduisant par de nouvelles manifestations à Washington réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes. [...]
[...] - Situation de guerre civile entre les Chiites et les Sunnites. Cette violence communautaire est cautionnée par un gouvernement contrôlé par les Chiites, dont l'intérêt n'est pas national mais communautaire. Les violences et attentats se multiplient ce qui ne fait que déstabiliser un peu plus cette zone dans laquelle l'insécurité règne. - Les pays voisins de l'Irak que sont la Syrie ou l'Iran favorisent ces violences par l'infiltration d'armes ou encore de combattants. Dans un second temps, il est préconisé dans le rapport d'adopter une nouvelle approche afin de reprendre la voie en avant. [...]
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