Dans cette étude nous nous attacherons à analyser la Russie post-soviétique, cette analyse se concentrera sur la période concernant la prise de pouvoir de Vladimir Poutine à nos heures. En effet inutile de revenir sur la puissance soviétique qui n'est inconnue pour personne.
La Question de la puissance russe resurgit sur la scène internationale et dans les séminaires de géopolitique pour plusieurs raisons : stratégique, économique et énergétique.
En effet concernent la Tchétchènie, la Russie est en conflit avec elle depuis la chute de l'empire soviétique. En novembre 1991, se forma la République de Tchétchénie, que la Russie ne reconnaît toujours pas en tant qu'Etat indépendant. Deux conflits majeurs armés éclatent entre le gouvernement fédéral (qui utilise l'armée russe, les forces spéciales du ministère de l'intérieur et le service d'espionnage du FSB) et les groupes armés tchétchènes en 1994-1995 et en 1999-2000. Selon Poutine laisser à la Tchétchénie son indépendance, c'est donner un feu vert à l'indépendance de toutes les autres républiques qui le souhaitent. Deuxièmement le fait que les Etats-Unis et la Russie aient signé le dimanche 19 novembre 2006 à Hanoi un accord bilatéral ouvrant la voie à l'entrée de la Russie dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC), après plus de dix ans de négociations ardues et un pas important en avant pour permettre à la Russie de rentrer pleinement dans le marché mondial. Enfin l'enjeu le plus récent et non des moindre est celui de l'énergie. La Biélorussie, par laquelle transite 20 % du gaz russe vers l'Europe, a en effet annoncé, le mercredi 27 janvier 2006, son intention d'interrompre ses livraisons si Moscou lui coupait le gaz au 1er janvier 2007, faute d'un accord sur une hausse des prix. Le vice-premier ministre biélorusse, Vladimir Semachko, a toutefois estimé qu'une solution serait trouvée d'ici là, en raison de l'"interdépendance" entre Gazprom, qui souhaite faire passer son gaz vers l'Europe, et la Biélorussie, qui a besoin des approvisionnement du géant gazier russe. Ce problème a reflété les faiblesses de l'Europe sur le plan énergétique, trop dépendante du gaz russe.
[...] Enfin l'enjeu le plus récent et non des moindre est celui de l'énergie. La Biélorussie, par laquelle transite du gaz russe vers l'Europe, a en effet annoncé, le mercredi 27 janvier 2006, son intention d'interrompre ses livraisons si Moscou lui coupait le gaz au 1er janvier 2007, faute d'un accord sur une hausse des prix. Le vice-premier ministre biélorusse, Vladimir Semachko, a toutefois estimé qu'une solution serait trouvée d'ici là, en raison de l'"interdépendance" entre Gazprom, qui souhaite faire passer son gaz vers l'Europe, et la Biélorussie, qui a besoin des approvisionnements du géant gazier russe. [...]
[...] "Je suis d'accord avec George que ça crée un contexte favorable pour toutes nos activités, y compris le règlement de problèmes internationaux compliqués", a dit M. Poutine à l'issue d'un tête- à-tête avec M. Bush. L'accord bilatéral russo-américain sur l'OMC, en négociation depuis 1994, "crée également les conditions pour élargir nos relations commerciales", a-t-il déclaré. De son côté, M. Bush a dit : "Notre dialogue a été important. Nous avons parlé de sujets communs et de la manière dont nous allons régler d'importants problèmes, y compris la Corée du Nord et l'Iran". [...]
[...] L'accord bilatéral sur les conditions d'entrée à l'OMC, qui était en négociation depuis 1994, lève un des derniers obstacles à l'accession de Moscou à l'organisation mondiale. La Russie est la seule grande économie à ne pas encore appartenir à l'OMC. Par ailleurs, les Etats membres de l'OMC peuvent ralentir la procédure d'adhésion de tout candidat potentiel. La Géorgie, en froid avec la Russie, pourrait utiliser cette prérogative. A moins que les Etats-Unis l'en dissuadent. Cet accord bilatéral n'aurait pas été possible "sans la volonté politique" du président américain George W. [...]
[...] En effet concernent la Tchétchénie, la Russie est en conflit avec elle depuis la chute de l'empire soviétique. En novembre 1991, se forma la République de Tchétchénie, que la Russie ne reconnaît toujours pas en tant qu'Etat indépendant. Deux conflits majeurs armés éclatent entre le gouvernement fédéral (qui utilise l'armée russe, les forces spéciales du ministère de l'intérieur et le service d'espionnage du FSB) et les groupes armés tchétchènes en 1994-1995 et en 1999-2000. Selon Poutine laisser à la Tchétchénie son indépendance, c'est donner un feu vert à l'indépendance de toutes les autres républiques qui le souhaitent. [...]
[...] On estime qu'une soixantaine de réacteurs PWR, du même type que ceux de Tchernobyl, présentent des risques similaires et ne répondent pas aux normaux internationales de sécurité. Aujourd'hui 16,5% de la production d'électricité russe est d'origine nucléaire et 40% des centrales se situent dans la partie européenne du pays. Cette cause civile s'ajoute à la cause militaire. - Origine militaire : Entre 1950 et 1990, l'armée rouge a officiellement effectué 618 essais nucléaires recensés. Environ 7700 villes sont affectées par la pollution radioactive due à ces armes. [...]
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