On peut noter une grande évolution depuis 10 ans dans les pays riverains de la mer Baltique surtout en économie en en politique. Elle est même aujourd'hui, une des régions les plus dynamiques en Europe et une grande aire de croissance et de développement. Pendant 50 ans, la mer Baltique fut uniquement un mur séparant est et ouest. Mais après la chute de l'URSS, elle s'est transformée en zone de dialogue, d'échanges et de coopération entre des pays aux orientations diverses. L'élargissement de l'Union Européenne a intégré les États Baltes et la Pologne en 2004. Ainsi, la mer Baltique est devenue une « mer intérieure européenne ». Seules la Norvège et la Russie sont exclues du processus. Or si personne ne discute le droit de la Norvège à entrer dans l'UE, il n'en va pas de même pour la Russie. Pourtant les 2 agglomérations russes sur la Baltique (Kaliningrad et Saint-Pétersbourg) ont de riches liens avec l'Europe. La partie ouest de la Russie est active dans l'économie de la communauté Baltique même si l'ouverture sur la Baltique est réduite depuis le pacte de Varsovie qui a également conduit à la perte des états satellites qu‘étaient les pays Baltes et la Pologne, le retour de la RDA à l'Allemagne et la fin du pacte d‘amitié liant Finlande et Russie. Ainsi, afin d'être intégrée à l'enjeu européen, comment la Russie procède-t-elle, quelle position adopte-t-elle à l'égard de la Baltique et pourquoi reste-t-elle un cas particulier non intégré au même titre que les autres pays de la Baltique?
[...] Au XXe siècle, la Russie y compris pendant la période soviétique a gardé cette perception de la région de la mer Baltique comme une ligne de front contre l'expansion occidentale. Durant la Guerre froide, les dirigeants soviétiques percevaient l'Europe du Nord comme une région d'une importance stratégique extrême dans l'idée d'une confrontation militaire avec l'Ouest. Avec la disparition de cette menace directe, les dirigeants russes se sont trouvés dans une situation tout à fait nouvelle. En 1997, le ministre russe de la Défense, I. Sergueev, expliquait que l'Europe du Nord est la frontière extérieure de la Russie la plus stable. [...]
[...] Le constat a été rapidement fait de l'infériorité de la capacité des ports russes sur la Baltique par rapport à celle des ports baltes. Le port de Saint-Pétersbourg, adossé au centre historique de la ville n'est pas extensible et celui de Kaliningrad présente l'immense désavantage d'être coupé du reste du pays. Toutefois, le trafic portuaire place Saint-Pétersbourg au troisième rang des ports ex-soviétiques sur la Baltique, après Ventspils et Tallinn. Par ses réformes, le port est parvenu à capter des flux en provenance de toute la Russie, redonnant à la ville une certaine influence. [...]
[...] Pendant 50 ans, la mer Baltique fut uniquement un mur séparant est et ouest. Mais après la chute de l'URSS, elle s'est transformée en zone de dialogue, d'échanges et de coopération entre des pays aux orientations diverses. L'élargissement de l'Union Européenne a intégré les États Baltes et la Pologne en 2004. Ainsi, la mer Baltique est devenue une mer intérieure européenne Seules la Norvège et la Russie sont exclues du processus. Or si personne ne discute le droit de la Norvège à entrer dans l'UE, il n'en va pas de même pour la Russie. [...]
[...] Pourtant les 2 agglomérations russes sur la Baltique (Kaliningrad et Saint-Pétersbourg) ont de riches liens avec l'Europe. La partie ouest de la Russie est active dans l'économie de la communauté Baltique même si l'ouverture sur la Baltique est réduite depuis le pacte de Varsovie qui a également conduit à la perte des états satellites qu‘étaient les pays Baltes et la Pologne, le retour de la RDA à l'Allemagne et la fin du pacte d‘amitié liant Finlande et Russie. * Ainsi, afin d'être intégrée à l'enjeu européen, comment la Russie procède- t-elle, quelle position adopte-t-elle à l'égard de la Baltique et pourquoi reste-t-elle un cas particulier non intégré au même titre que les autres pays de la Baltique? [...]
[...] Si c'est un handicap pour la Russie, cela constitue aussi une chance pour Saint- Petersburg. Dans les années 1960-1980, la part annuelle des échanges commerciaux soviétiques passant par les ports baltes était de environ. En 1996, cette part était encore de mais incluait un surcoût pour la Russie, dû aux frais de transit par des pays désormais étrangers. Au milieu des années 1990, le problème s'est posé d'une voie sûre et peu chère de sortie des produits russes vers l'Atlantique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture