Mise en lumière par la politique gouvernementale française de retours volontaires et d'expulsions forcées cet été, la situation des Roms a provoqué nombre de réactions face à l'évacuation de camps illégaux et a posé quelques questions juridiques dans une Union européenne où la liberté d'aller-et-venir est une liberté fondamentale. En réalité, il existe plusieurs communautés roms différentes. Et les Roms ne sont pas des gens du voyage car ils ne sont pas, par définition, des nomades. Leur mobilité n'est pas une tradition, mais une réponse à la situation économique et sociale difficile qu'ils vivent dans leur pays d'origine. Néanmoins, en France, nous les connaissons essentiellement comme nomades, bien que des sédentaires y aient aussi élu domicile. Mais il est faux de considérer ces Roms nomades comme des gens du voyage car ces derniers ont fait le choix de vivre quotidiennement sur les routes (...)
[...] Les Roms (de Roumanie) Une population indésirable pour une majorité d'États européens Introduction . p I. Les Roms de Roumanie, un groupe toujours discriminé dans son propre pays d'origine . p II. De trafiquants d'enfants à handicapés mentaux : la marginalisation des Roms dans les pays européens . p.6 En France . p.7 En Italie . p.8 En République tchèque . p.9 Conclusion . [...]
[...] cit., p Courrier international, Abandonnés sur le bord du chemin op. cit . Niculescu Luca, La situation des Roms en Roumanie http://www.rfi.fr/emission/20100727-situation-roms-roumanie juillet 2010. Guest Milena et Nacu Alexandra, op. cit., p Ibid . Ibid., pp. 111-112. Niculescu Luca, op. cit . [...]
[...] En République tchèque. E n République tchèque, la minorité rom serait de 250.000 personnes. En 2007, ce pays s'est illustré par une condamnation de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Dix-huit ressortissants tchèques d'origine rom avait saisi le juge européen pour discrimination après que le pays ait placé les Roms dans des écoles spéciales pour handicapés mentaux. Après avoir été déboutés de leurs demandes le 7 février 2006 par la deuxième section de la Cour, les plaignants ont obtenu gain de cause auprès de la Grande chambre de la CEDH. [...]
[...] Avant 1989, l'endroit abritait des foyers ouvriers et militaires. Depuis, ceux qui en avaient les moyens ont déserté Ferentari et le quartier s'est peu à peu constitué d'une population pauvre. Là-bas, les immeubles et les voies d'accès sont vétustes et les ordures jalonnent les lieux. Parfois, l'eau et l'électricité y sont absentes. Et c'est là que, petit à petit, de nombreux Roms sont venus occuper les locaux illégalement. Dans un article publié en 2008 dans la revue Méditerranée[9], Milena Guest et Alexandra Nacu constatent : Les services dans ce quartier sont de qualité visiblement inférieure à la moyenne de la ville de Bucarest : bus et tramways d'avant 1989 ou issus de dons de véhicules d'occasion effectués par des villes allemandes, quasi-absence de services médicaux, écoles en forme de parallélépipède construites à l'époque communiste. [...]
[...] Et les Roms ne sont pas des gens du voyage car ils ne sont pas, par définition, des nomades. Leur mobilité n'est pas une tradition, mais une réponse à la situation économique et sociale difficile qu'ils vivent dans leur pays d'origine. Néanmoins, en France, nous les connaissons essentiellement comme nomades, bien que des sédentaires y aient aussi élu domicile. Mais il est faux de considérer ces Roms nomades comme des gens du voyage car ces derniers ont fait le choix de vivre quotidiennement sur les routes. [...]
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