« Le job le plus impossible sur cette terre », tels sont les mots que prononça le Secrétaire général des Nations Unies, Trygve Lie, pour décrire le poste de Secrétaire général à son successeur, Dag Hammarskjöld, le 9 avril 1953. Même si cette phrase n'est plus vraiment d'actualité, elle semble pouvoir être encore utilisée pour qualifier ce poste à hautes responsabilités et fortement complexe au sein de la première organisation internationale du monde.
Pour traiter du sujet qui est proposé, à savoir le rôle politique et diplomatique du Secrétaire général des Nations Unies, il est essentiel de comprendre en quoi consiste le poste de secrétaire général.
Le secrétariat de l'Organisation des Nations Unies (ONU), assure la fonction administrative de l'organisation et se trouve sous la responsabilité du Secrétaire général. Ce dernier est élu pour cinq ans par l'Assemblée générale, sur recommandation du Conseil de Sécurité.
Le secrétaire général est avant tout le plus haut fonctionnaire de l'organisation et le chef de l'Administration. Cependant, il est aussi à la fois diplomate et une personnalité engagée sur le plan politique. Il est l'incarnation des idéaux des Nations Unies et le porte-parole des peuples du monde, en particulier de ceux qui sont pauvres et vulnérables. L'actuel Secrétaire général de l'ONU est M. Ban Ki-moon, qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2007. Il est le huitième occupant du poste.
La diplomatie du Secrétaire général des Nations Unies doit être vue comme étant la prudence et le tact qu'il apporte pour régler une affaire dans laquelle il doit rester neutre et éviter d'envenimer un conflit entre Etats.
[...] les priorités et le bilan du secrétaire général actuel : M. Ban Ki- moon. Les priorités de M. Ban Ki-moon. Le bilan depuis sa prise de fonction en janvier 2007. Le job le plus impossible sur cette terre tels sont les mots que prononça le Secrétaire général des Nations Unies, Trygve Lie, pour décrire le poste de Secrétaire général à son successeur, Dag Hammarskjöld, le 9 avril 1953. Même si cette phrase n'est plus vraiment d'actualité, elle semble pouvoir être encore utilisée pour qualifier ce poste à hautes responsabilités et fortement complexe au sein de la première organisation internationale du monde. [...]
[...] S'il a été présent dans tous les domaines importants, les différentes situations qui se sont présentées à lui n'ont pas été propices à l'accomplissement global de sa mission. Dès sa prise de fonction, l'actuel Secrétaire général a agi sur ses quatre fronts prioritaires. Une réforme des Nations Unies a été lancée avec la volonté de changer la culture de l'ONU et de l'adapter pour réagir plus rapidement et efficacement. Pour cela a été réorganisé le Département des opérations de maintien de la paix ainsi que celui des affaires politiques pour renforcer la diplomatie préventive. [...]
[...] De plus, dans le cadre de la résolution 43/51 du 5 décembre 1988, il a été affirmé que le Secrétaire général doit se mettre en rapport avec les Etats directement concernés pour tenter d'empêcher que le différend ou la situation en question ne mettent en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale Cette possibilité d'attirer le Conseil de Sécurité peut aussi être néfaste pour le Secrétaire général. Il risque de compromettre sa position vis-à-vis des membres du Conseil. Une action politique, qui sera forcément bienveillante pour la paix mondiale, peut engendrer des conflits au sein du Conseil de Sécurité. Chacun des Etats étant là pour défendre ses intérêts propres. Cependant, elle laisse le champ libre à un éventuel développement de la diplomatie personnelle du Secrétaire général. [...]
[...] Cette pratique n'a donc pas permis au poste de secrétaire général de gagner en indépendance et de se donner lui-même des prérogatives plus étendues. U Thant a été totalement soumis aux volontés de Nasser lors du conflit Israélo-arabe de 1967 par exemple. Javier Perez de Cuellar quant à lui profita durant son second mandat de la fin de la guerre froide et du retour en grâce de l'ONU pour restaurer une image plus dynamique de sa fonction en particulier par sa contribution à l'apaisement des conflits en Amérique centrale. [...]
[...] Il est ainsi devenu le huitième Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Le nouveau secrétaire général a présenté ses priorités. Il compte renforcer les trois piliers de l'ONU que sont : la sécurité, le développement et les Droits de l'homme. Il axe aussi son mandat sur le changement climatique et l'écologie. Il souhaite tout d'abord réformer le système des Nations Unies et permettre une meilleure approche des situations que l'organisation est amenée à gérer. En matière de paix et de sécurité, le secrétaire général estime qu'il faut absolument donner à l'ONU les moyens de jouer pleinement son rôle dans la prévention des conflits et dans le rétablissement, le maintien et la consolidation de la paix. [...]
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