L'instabilité du monde moderne, les catastrophes naturelles et humaines, les conflits historiques, politiques ou militaires ont toujours un impact fort sur les sociétés. Les populations qui subissent ces aléas de l'Histoire doivent gérer ces crises avec les moyens dont elles disposent, selon le contexte économico-politique, ce qui est le plus souvent impossible. En effet, la pauvreté, la violence ou la famine accompagnant généralement un conflit conduit les victimes, pour la plupart contre leur gré, à changer de statut passant ainsi de celui de citoyen d'un pays à celui de réfugié.
C'est sur ce mot-clé que s'est initialement basée notre étude, dans le but d'approfondir notre savoir sur le phénomène de mouvements forcés de populations et leurs conséquences réelles, qui finalement sont méconnues du grand public. Nous étions également soucieux de percevoir le problème d'un autre point de vue différent des médias qui évoquent régulièrement le sujet. A partir de là, nos recherches se sont orientées sur les réfugiés victimes des principaux conflits au Proche-Orient et en Afrique afin de définir un espace à étudier tout en évoquant plusieurs cas, et nous en sommes arrivés à la constatation suivante : il y a une très forte corrélation entre la gestion d'un conflit, le statut de réfugié et l'action humanitaire. De ce fait, l'un étant pratiquement toujours accompagné de l'autre, une étude s'impose sur le rôle des principales organisations humanitaires au sein d'un conflit ainsi qu'à leurs capacités à répondre aux besoins des réfugiés.
Ici, le problème est donc de savoir dans quelles mesures les organisations internationales ont un impact sur les mouvements migratoires « forcés » ou « subits ».
Pour répondre à cette question, nous traiterons dans un premier temps les nuances entre les différents statuts, les principales organisations intervenantes ainsi que l'élaboration de leurs plans d'actions. Puis nous aborderons une phase plus concrète, à savoir les études de cas et les conditions réelles sur le terrain. Enfin nous terminerons avec des témoignages de personnes directement impliquées.
L'élaboration de note plan a été la clef du cheminement de nos recherches puisqu'elle a guidé logiquement notre démarche afin d'avoir dans un premier temps une vision générale de notre sujet puis afin d'étudier la phase plus concrète du terrain et le rôle véritable des principaux acteurs.
[...] Par leur diversité elles participent pleinement à la complémentarité des actions du HCR. Quelques exemples : Médecins sans Frontières, Save the Children, ainsi que des ONG nationales et locales. Plus une ONG est localisée, plus elle sera capable de répondre aux besoins des réfugiés et des déplacés internes, notamment pour assurer une continuité de l'action après le départ des organisations internationales. Des ONG comme la croix rouge ont des objectifs bien précis, comme aider les populations dans toutes leurs phases de déplacements. [...]
[...] En effet, les risques de tensions avec les populations d'accueils les violences sexuelles, la dispersion des familles, le risque d'utiliser le déplacement comme moyen ou méthode de guerre, est toujours présent. L'ingérence est un problème concret, la responsabilité de protéger les déplacés et de résoudre leurs problèmes incombe surtout à l'Etat en question ou toute autorité contrôlant le territoire sur lequel se trouvent ces déplacés. Le retour de ces populations est parfois difficile à gérer pour les autorités et les communautés résidentes. [...]
[...] Il est donc primordial de souligner ici l'importance du vocabulaire. Déplacés : regroupement de personnes transférées par des projets d'infrastructure, redistribuées, regroupées, expulsées ou déportées par décision politique ou encore victimes de catastrophes d'origines naturelles ou humaines. (Un enfant déplacé au République Démocratique Congo) Réfugiés : La Convention de 1951 sur les réfugiés définit les réfugiés comme des personnes qui se trouvent hors de leur pays de nationalité ou de résidence habituelle, craignant avec raison d'être persécutées du fait de leur race, religion, nationalité, appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques. [...]
[...] Le projet comprend également la réinstallation d'une partie des habitants du camp et l'assurance de moyens d'existence durables pour les réfugiés, mais aussi des projets beaucoup plus pointus comme doter les territoires palestiniens d'un système de santé mentale communautaire cohérent, avec le soutien financier de la France, pour créer un système de détection précoce et de prise en charge dans les écoles, des centres de santé et des centres communautaires, faire de la sensibilisation, tout cela avec les ONG présentes sur le terrain. Les fonds serviront aussi à créer une assistance technique pour vérifier l'efficacité de cette démarche. Ces réfugiés n'ont pas de statut juridique et voient leur condition de vie se dégrader. Un nombre croissant d'entre eux veulent partir et si un Etat est créé, ils rentrent. Les autres Etats arabes se satisfont de cette situation, cela leur permettant de faiblement s'impliquer dans la condition de vie des réfugiés. [...]
[...] Les diagnostics sont donc à revoir ainsi que les mécanismes de financement et d'action dans son ensemble. Tour d'horizon des opérations du CICR en 2005 d'après une étude interne : Toute stratégie de protection et d'assistance ayant pour but de répondre de manière efficace aux besoins des déplacés et des retournés, ainsi que de prévenir le déplacement, doit garder une certaine souplesse, de manière à pouvoir tenir compte de la grande diversité de situations dans lesquelles les déplacements de populations se produisent. [...]
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