Au cours du vingtième siècle, on a vu se mettre en place des mécanismes devant assurer la pacification des relations internationales suivant les préceptes libéraux. C'est sur ces principes que la Société des Nations a vu le jour au lendemain de la Première Guerre mondiale. Mais l'organisation n'a cependant pas permis d'éviter le second conflit mondial. C'est ce qui a amené les fondateurs de la charte des Nations Unies à considérer que la sécurité collective avait échoué en raison de l'absence d'obligation explicite des États membres de participer à la répression en réponse à une agression d'un des membres, mais également parce que la SDN n'avait pas d'armée qui lui permet elle-même d'intervenir.
[...] Le Partenariat pour le maintien de la paix implique, entre autres, les militaires, les agences humanitaires, les spécialistes des questions de gouvernance, les organisations non gouvernementales et la police civile. De fait, tous ceux qui sont ou seront de près ou de loin impliqués dans une opération à caractère multidimensionnel sont membres du Partenariat pour le maintien de la paix. Grâce à une planification intégrée, des séminaires et exercices de formation, ateliers et autres activités de partage de connaissances, les idées et les expériences sont partagées et mises en commun. [...]
[...] Un Commandant de la Force dirige cette dernière. Missions d'observateurs et similaires en sus des forces militaires de la mission existent les missions d'observation ou de vérification, lesquelles opèrent parfois en tandem avec les forces de la mission. Les missions d'observateurs militaires tirent leurs origines de la fin des années 40, avec comme tâches la responsabilité de superviser un cessez-le-feu ou un accord d'armistice. Les missions sont composées d'un petit État-major, dirigé par le Chef de la Mission d'Observation et une composante logistique en charge du support nécessaire aux éléments déployés. [...]
[...] Le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) est l'entité responsable du suivi quotidien de ces opérations. Au niveau du terrain Une opération de maintien de la paix repose sur la base d'une résolution du Conseil de sécurité ou, dans des cas exceptionnels, de l'Assemblée générale. La direction exécutive d'une opération (incluant la conduite politique comme le contrôle opérationnel) passe du Secrétaire général au Chef de la mission. En fonction de la nature de la mission, la direction des opérations au niveau du terrain est exercée par un Représentant spécial du Secrétaire général (RSSG), un Commandant de la force ou un Chef des observateurs militaires (COM) nommés par le Secrétaire général avec l'assentiment du Conseil de sécurité. [...]
[...] Plusieurs départements y travaillent ensemble, à savoir le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, le Département de l'administration et de gestion, le Département de l'information publique et le Bureau des affaires juridiques. Ils étudient de concert un vaste ensemble de facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur l'opération. Le Secrétariat envoie généralement sur le terrain une mission chargée d'observer la situation et de faciliter le travail de liaison actuel et futur. [...]
[...] Avec le développement de la complexité des conflits émergea la seconde génération de maintien de la paix. Ces missions étaient désormais composées de militaires et de civils dotés de mandats incluant : le déploiement préventif, la mise en place d'accords négociés, l'engagement dans des opérations d'assistance humanitaire, la protection d'opérations humanitaires en contexte de conflit, etc. Quelque que soit le type de la mission, la force militaire est composée d'un État-major, lequel planifie et conduit l'opération, dispose d'unités capables d'engager des activités opérationnelles et d'éléments logistiques pour assurer le transport et le support en biens et fournitures. [...]
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