Pour qualifier la période de 1947 à 1989, nous parlons d'épisode bipolaire du système international. L'appellation même de la période démontre qu'elle a été fortement structurée et réglée selon l'opposition entre les États-Unis et l'Union Soviétique. La Grande Alliance qui unissait les deux puissances durant la guerre n'a pas survécu à la victoire et dès la fin de la Seconde Guerre mondiale les rivalités entre Américains et Soviétiques émergent. La Guerre froide ne s'officialise qu'en 1947 avec l'énonciation publique de l'incompatibilité des deux rivaux. La bipolarité prend fin en 1989, avant même l'effondrement de l'URSS en 1991, au moment de la chute du mur de Berlin, symbole de la partition du monde. Les principaux événements, crises, mouvements et affrontements, ont d'ailleurs un lien avec la rivalité des deux-Grands et la Guerre froide.
[...] Nous pouvons donc dire pour le cas du Tiers-Monde et du non-alignement que la rivalité américano-soviétique a tout de même structuré les relations internationales. Le fait de s'opposer à la logique bipolaire signifie tout de même que c'est cette structure clivée du monde qui a poussé certains à s'en détacher. En un mot : s'il n'y avait pas eu de Guerre froide, il n'y aurait pas eu de volonté de non-alignement. La rivalité est-ouest est donc prédominante, dans ce cas précis. [...]
[...] Ils ont financé la grande grève des camionneurs d'octobre 1972, qui paralysa tout le pays. Des camps d'entrainement ont été ouverts en Bolivie pour former les militaires et les opposants au régime. Des agents de la CIA sont dépêchés au Chili et disposent de plusieurs millions de dollars pour lancer des rumeurs, de lancer des campagnes de propagande, de subventionner des journaux d'opposition (le journal conservateur El Mercurio reçois 1,665 millions de dollars de subvention des Etats-Unis). Par ailleurs, l'armée a joué un rôle fondamental dans le renversement du régime d'Allende et l'instauration de la dictature militaire. [...]
[...] La nationalisation s'applique d'abord à l'industrie lourde puis s'étend aux banques et aux assurances. La création d'un Conseil d'Assistance Economique Mutuelle (CAEM) en avril 1960, plus connu sous le nom de COMECON, crée un vaste marché commun entre les pays communistes. En réalité, tout est tourné en fonction du bénéfice que l'URSS tire des économies des pays frères. Intégration des pays aux deux blocs est totale, il y a peu de possibilités de s'en détacher. En résulte un monde clivé, verrouillé entre deux blocs, qui provient directement de la rivalité américano-soviétique. [...]
[...] Les pays africains encore au début de la Guerre froide sont encore colonisés par les puissances européennes et donc reste sous tutelle de leur métropole, plutôt du côté américain. Après la décolonisation, certains se lient au bloc de l'Est, comme l'Algérie, par exemple. b. Une omniprésence de l'affrontement idéologique La rivalité entre les Etats-Unis et l'Union soviétique s'est montrée omniprésente dans les relations internationales de 1947 à 1989. La carte montre les pays alliés aux Etats-Unis où l'URSS soutient la guérilla communiste, comme en Amérique centrale ou en actuelle Namibie. A l'inverse, l'on observe aussi des pays communistes où les Etats-Unis entretenaient la guérilla, comme en Angola. [...]
[...] La rivalité américano-soviétique a-t-elle structuré les relations internationales de 1947 à 1989 ? Introduction Pour qualifier la période de 1947 à 1989, nous parlons d'épisode bipolaire du système international. L'appellation même de la période démontre qu'elle a été fortement structurée et réglée selon l'opposition entre les États- Unis et l'Union Soviétique. La Grande Alliance qui unissait les deux puissances durant la guerre n'a pas survécu à la victoire et dès la fin de la Seconde Guerre mondiale les rivalités entre Américains et Soviétiques émergent. [...]
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